Demain les Chiens

A Le Gaidol

Je ne voudrais pas avoir l'air d'un fâcheux, mais j'ai souvent vu des chiens debout, couché, assis, à l'arrêt, aboyant (et pour cause), remuant la queue, mais...à genoux jamais !
Ceci posé, la repentance appropriée se fait tardive...

Oser critiquer "Demain les chiens " où allons-nous ?

		Citation : J'ai beaucoup plus aimé "Escarmouche", autre recueil de nouvelles.

un recueil de qualité, certes mais qui est en moyenne nettement postérieur (textes allant de 1950 à 1975 et donc peut-être plus travaillé) et dont la nouvelle phare (Skirmish/Bathe your bearings in blood) est excellente, mais tellement peu Simakienne.



(J'ai Lu, 1979, couverture de Boris Vallejo dont le rapport avec les nouvelles me semble assez ténu mais qui doit avoir de l'attrait pour une frange du lectorat ;))

Jalouse..!

Looper

		Citation : Par conséquent, s'efface-t-il réellement de son plain gré ?

Héhé..! Si raison tu as, et après tout pourquoi pas, l'hypothèse met toute la chronique en l'air..! MDR..! (Smiley sourire)

Pour être précis, ce sentiment, je l'ai surtout ressenti dans le premier texte. Par la suite, j'aurais plus tendance à rejoindre ton avis Lacroute, mais cette idée demeure persistante, alors je me suis autorisé la question.
Il reste que l'auteur se démarque tout de même d'un certain classicisme de l'éradication humaine en vogue à l'époque, ne serait-ce que parce qu'on en arrive à se poser ce genre de questions.
Ca ajoute de l'intérêt à ce livre.

Simak sur City : "Perhaps, deep inside myself, I was trying to create a world in which I and other disillusioned people people could, for a moment take refige from the world in which we liver."

L'interprétation de City comme réaction à la ménace atomique est souvent avancée, de même que (c'est cohérent avec les dates des premiers textes en tout cas) celle qui voit en ces nouvelles une prise de position face à la deuxième guerre mondiale et ses horreurs.

Bonjour à tous,
Comme d'habitude je lis et ensuite je regarde vos critiques, c'est une façon pour moi de comparer mes opinons aux votres, et quelquefois une façon de faire durer le plaisir, et là c'est bien le cas.
Rarement je m'exprime car je ne possède pas votre savoir faire, mais là je vais essayer de faire tout de même une exception.
je suis assez ...touché par la chronique de Lacroute.
C'est une chronique comme j'aurais aimé la faire pleine de mélancolie, d'amour, de bon sentiments, un peu naîve peut-être.
Mais attention par naîf n'y voyez aucune malice, je fais partie de celles et ceux qui pensent que la naiveté est une vertu bien qu'elle soit à coup sûr un handicap.
Et d'ailleurs Mr Simak ne s'y est pas trompé, après nous avoir présenté cette peinture d'un monde qui devient de plus en plus pur au fur et à mesure que les Hommes cédent la place, il pose LA question finale "comment se débarasse t on de ces fourmies envahissante déjà ?" les hommes savaient eux."... puis: "alors il n'y a pas d'autres moyens" ....
Alors quoi, après avoir monté ce magnifique chateau de cartes on donne simplement une pichenette à la fin et là BADABOUM.
Ne serait-elle pas là la conclusion de Mr Simak, le rêve a ses limites...

Mai j'aurais plutôt lu : à partir de quel prix es tu prêt à sacrifier tes rêves ?

Un régal ce livre. J'ai un peu senti que Simak avait en effet perdu quelque chose au début du dernier quart du livre. La narration est un peu moins fluide tandis que les siècles défilent. Le statut d'incontournable m'a semblé logique.