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Crisse commençait dans Planète Dakoï un space-opéra plutôt agréable et sympathique. certains vont se plaindre des multiples références présentes dans cette série. En effet, les rats Dakoïs ressemble beaucoup au fameux Alien de Ridley Scott, le chevalier sorcier trouverait facilement sa place dans l'ordre des jedi et les sorcières wombat font facilement penser au Bene Gesserit de Dune. J'en oublie beaucoup, des pires et des meilleurs. Mais ces références sont parfaitement assumés et ne semblent pas la seulement pour meubler mais participent aussi à l'histoire. Puis cette série ne se prenait pas aux sérieux, il suffit d'ailleurs de lire les répliques souvent hilarantes pour trouver le second degré.
Le dessin de Crisse participait à l'ambiance grâce à ses imperfections qui donnait aussi son coté série B à cette oeuvre. Bref, c'était pas franchement philosophique, pas vraiment psychologique car c'était voulue comme une BD d'aventure fun et efficace qui a su trouver son public.
Puis, Nicolas Mitric est arrivé sur kookaburra par son spin-off, kookaburra universe, et a repris la série originale sur le quatrième tome Système Ragnarok. il y a certes apporté un dessin plus élégant mais qui a donné un coté plus prestigieux à une série qui n'avait pas besoin d'avoir un tel style d egraphisme, car trop éloigné de celui de Crisse. Ensuite, le scénario a évolué vers quelque chose de plus sérieux et de moins délirant, les références ont semblé moins assumé et l'humour a disparu. Puis dans le dernier tome retour à Terradoes, il semble s'offrir un délire métaphysique et apocalyptique intéressant mais pas totalement convaincant dans une mythologie aborigène dont seul le temps du rêve semble avoir réellement exister. Ce dernier album ressemble plus à un publicité pour la série dérivée Kookaburra Universe avec ses références toutes les deux pages qu'a une véritable conclusion.
A la fin de ce dernier volet, Nicolas Mitric promettait un nouvelle série intitulé Kookaburra Legend qui comblerait les trous et expliquerait les détail de la série mère. Entre le nouvelle série dérivée K et les nombreux tomes de Kookaburra Universe, il semble que le coté commercial a été développer au détriment du coté artistique. Lire ce premier cycle, c'est découvrir comment on peut gâcher une histoire au potentiel sympathique.