Dolores Myers se donne la mort, en public. Le suicide est filmé et visionné par des millions d'yeux. L'humanité est sous le choc car depuis que les Hommes ont troqué leurs smartphones pour des implants cérébraux, on peut réguler ses émotions avec tout un attirail d'applications, et même disposer de pare-feux anti-suicide. Mais il y a plus déroutant : d'autres personnes, à sa suite, se donnent la mort. Et ça ne fait qu'enfler. Voilà dans quel contexte Esther, la veuve de la première nommée (eh oui! une héroïne lesbienne et mariée!) va retrouver Tarang Rajani en Inde pour essayer de comprendre les motifs de cette épidémie.
à partir de là, je dois dire que le livre ne nous quitte plus des mains. J'ai dû m'obliger à le refermer pour le savourer quelques jours de plus. Le procédé d'écriture repose sur une succession de très courts chapitres qui sont autant de scènes d'un film. Le propos est pertinent et les moment d'actions sont entrecoupés de moments plus "explicatifs", toujours bienvenus, qui nous permettent de prendre du recul sur l'histoire. On ne s'ennuie jamais et sur 500 Pages c'est déjà un bel exploit. Que dire de cet univers et du langage qui en découle? Sébastien