Préambule :
The punisher est un héros de comic paru pour la première fois chez Marvel, en 1974. Ancien du Vietnam, c'est après avoir vu sa famille assassinée par la pègre qu'il devient un "justicier dans la ville". En effet, on peut faire un lien avec ce film, devrais-je dire cette série, à l'arrière-goût peu recommandable.
The punisher, remarquable par son costume orné d'un crâne blanc sur fond noir, restera, d'ailleurs, un super-héros sans pouvoir spéciaux, et solitaire, tant les autres rejettent ses méthodes (même Wolverine, paraît-il, c'est tout dire)...
L'histoire :
Le futur proche.
La guerre est déclarée. Une guerre nucléaire mondiale.
The punisher, redevenu Franck Castle, sort des décombre de sing-sing, où il croupissait depuis des années.
Vieilli, mais pas fatigué, il part, avec un compagnon de cellule, au milieu d'un décor apocalyptique, poursuivre sa dernière croisade.
Et peu importe si l'air est radioactif, que d'étranges sécrétions lui sortent des yeux, ou que sa peau se détache peu à peu, il ira jusqu'au bout.
Avis :
Un comic futuriste, post-cataclysmique. Logique, peut-être, car un super-héros étant souvent prétendant à la légende, sa fin se voit, par effet de scénario futuriste, toujours remise à demain.
Le scénario de Ennis ne fait pas dans la dentelle. Certes, le héros non plus, mais on aurait pu apprécier quelque chose de plus fouillé. On pourra dire qu'elle va bien au comportement du héros. Une trame très simple et rapide, donc, mais dont le final, excessivement mysanthrope, pourra avoir grâce aux yeux de certains.
Le graphisme de Corben est bien sûr ce qui fait l'intérêt de la chose. Certes, on est pas dans le Corben des années soixante, et la couleur (faite par Lee Loughridge) est beaucoup plus classique que ce dont est capable le maître.
Mais si on aime Corben, et c'est mon cas, on prend plaisir à découvrir du tout nouveau Corben, utilisé ici sur un scénario apocalyptique auquel son graphisme s'adapte plutôt bien.
une page, une, et pleine ;
http://www.chez.com/montessinos/sf/thepunisher.html