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Dans l'espace, un mur. Un mur, ou du moins, car ce n'est qu'une appellation,une sphère d'un noir impénétrable, dont le centre semble correspondre avec Oberon, un satellite D'uranus.
L'objet pose question on s'en doute.
D'autant qu'Obéron est une concession des Colonies Industrielles de Colonisation (sic) - les CIC - ce qui énerve un peu les Terres Unies. Les industriels risquent donc de se faire des ennemis chez les politiques, ou les militaires.
Va falloir y voir clair : l'escadrille purgatory a du pain sur la planche, car c'est elle qui s'y colle.
Les héros
L'escadrille purgatory c'est :
june williamson : celle qui a créé l'escadrille.
kate Von Richburg: fille de l'amiral de la troisième flotte, commandant en second de l'escadrille et personnage principal.
Paulo del Gado, dit mario, le moustachu trouillard.
John Baltimore, dit Balti, le contraire de mario, avec qui il fait équipe : un casse-cou absolu
Edward Kalish Warrington: le scientifique de service, mais aussi un solide gaillard
Milorad Racunisca: un type qui reste un peu au second plan, jusqu'à ce qu'il ait un... heu... "accrochage"
avec : Amina el Moudden, le dernier membre de l'escadrille.
Purgatory, parce que tout nos héros ne sont pas des enfants de choeur. On apprendra ça en détail au milieu de l'histoire.
Après deux missions, l'une consistant à envoyer une sonde dans le mur, et l'autre a récupérer
une cargaison bien dangereuse, le scientifique de service, Kalish, a son idée sur comment aller voir de plus près le phénomène étrange.
Avis sur le scénar : ce premier tome permet surtout de mettre en place les personnages et les situations.
Différents plans sont exploités. Tout en précisant l'énigme du mur, l'auteur nous brosse la société où baigne les personnages, et aussi les personnages eux-mêmes, leurs qualités, leurs défauts, les tensions, et aussi leur passé (ce dernier plan étant distillé au cours des différents tomes de la série).
Un scénario d'action, mais qui ne veut pas rester simpliste, et fait donc un effort pour donner de l'épaisseur à la trame et aux personnages.
Le graphisme. Pour un album soleil, celui-ci ne m'a pas rebuté. Certes, certaines cases sont un peu bancales - mais l'effet "soleil" n'est guère visible, tant mieux. Et l'album, amha, tient avant tout par son travail de la couleur (la planche ci-contre n'est pas des meilleures) et des "effets spéciaux", ainsi que par son travail de cadrage, qui n'est pas sans rapport, jugeais-je, avec les productions sf du cinéma américain. Un travail de coloriste total photoshop si j'ai bien compris.
Un très bel effort également sur les vaisseaux. Bondiou, pendant les missions, je me croyais en train de jouer à Freespace... Ca fait plaisir. Ce sont ces planches là qui valent surtout, amha.
(Ah, j'en ai trouvé une autre : http://www.inpcsoft.com/bd/Planches/universalwaronepl.jpg)
Au final : un album qui se lit très bien, mais qui gagne, pour le scénario à être lu au moins avec le tome suivant, tant, dans ce premier album, on en reste à un préambule. La suite nous réserve en effet bien des surprises...