|
|
|
|
|
| | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
04/04/2007
| |
|
|
|
|
1
critiques | |
|
|
|
|
1
messages | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| | |
|
|
|
|
|
|
Première parution : 2004
Pour la présente édition :
Editeur : Editions Hermaphrodite ISBN : 2-9519-5655-10
|
|
|
|
|
| | |
|
La critique du livre
Lire l'avis des internautes (12 réponses)
Apprivoisez vos cauchemars :
Le chien car il est récurrent, témoin fidèle de l'humain dans le passé et dans l'avenir, prêt à le suivre pour le réel et pour l'absurde, dans le sadisme et dans la souffrance.
Ce qu'il a à dire ? "Follow-me", le lapin d'Alice a simplement été remplacé par un American Staff, et le terrier mène à vos cauchemars d’adulte. Ceux qui donnent envie comme certains rêves, d'y retourner pour ce qu'ils ont d'ahurissant, de profond, voir de poétique.
Mais la frustration de ne pouvoir le faire, qui vous agace tant certains matins, se retrouve dans les mains d' Agrati. Et lorsque vous ne vous y attendiez plus, vous êtes de nouveau propulsé dans tel monde ou tel autre, qui vous avait conquis et dont vous vouliez coûte que coûte comprendre les mystères.
Puis arrive la fin du recueil, le réveil. Alors, on attend le prochain ouvrage d’Agrati. Dans la folie quotidienne, on vient à ne plus y penser, mais un matin, après un mauvais rêve qui aurait pu nous faire fuir, nous restons intrigués, fascinés, et nous repensons à cet ouvrage inhabituel, qui décidemment nous aura marqués, tatoués.
|
|
|
|
Premier recueil de Jean-Marc Agrati, <i>Le Chien a des choses à dire</i> est une suite de 24 nouvelles tour à tour poétiques, drôles, grinçantes ou cruelles, toujours décalées. Des histoires dans lesquelles la réalité se prend des crocs-en-jambe futuristico-surréalistes de toute beauté : entre la tendresse, la nostalgie d’un monde perdu où les chiens et les enfants pourraient s’aimer en toute simplicité et la fureur d’un monde virtuel et guerrier qui se construit. Un petit bijou d’humour et d’amour en rêverie prolongée.
Que le personnage soit policier, criminel, clochard, généticien ou chasseur de vampire, l’apocalypse n’est jamais loin et le chien ne le quitte pas d’une semelle. Le Chien a des choses à dire tient du grotesque, de la farce, du macabre. L’imaginaire prend l’époque à bras-le-corps, l’exagération ouvre les portes du bizarre et installe le Chien près des basques d’un Vian ou d’un Ballard.
|
|
|
|
|
|
Vous aimez ce livre ou cette critique ? Faites-en part à vos amis !
Lire l'avis des internautes (12 réponses)
|