L'histoire : Arthur Accroc, paisible sujet britannique lambda apprend que sa maison va être rasée pour laisser place à une autoroute (la beauté du progrès...).
Il s'allonge face à un bulldozer pour tenter d'empêcher la destruction de sa demeure, jusqu'à ce que son meilleur ami l'invite à boire quelques bières au pub, en attendant la fin du monde d'ici 10 minutes.
En effet, la Terre doit être rasée pour faire place à une autoroute galactique.
A la sortie du pub, ils se téléportent et arrivent en passagers clandestins sur un vaisseau ET.
L'aventure peut donc commencer.
***
L'aventure ?
Eh bien non en fait.
Parce qu'il ne s'y passe presque rien, que c'est horriblement traduit (les jeux de mots -oeuvre du traductueur- sont vraiment absolument affligeants).
C'est aussi très mal écrit : pire que du Van Vogt en petite forme. Il s'agit simplement d'une suite de sketchs prétendument drôles, qui tournent parfois à la beauferie poujadiste. Et puis surtout c'est horriblement long !
Nous sommes donc bien loin de l'humour anglais que je prise tant.
Conclusion :
lisez Brown (L'univers en folie) ou bien Sladek (Tik-Tok) si vous voulez bien vous marrer.