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Avis : On est dans la continuité des épisodes précédents, avec un essoufflement - ama - de l'imaginaire : le personnage illusionniste fait du merveilleux sans fatigue scénaristique, un certain nombre d'éléments (poursuite, épreuves, les énigmes, l'araignée géante, le labyrinthe...) sont assez peu originaux au final. Entre épreuves mythologiques et magicien d'Oz, Moliterni ne donne pas tout ce qu'il donnait dans le premier tome (ou l'effet de surprise est passé ?) à un Gigi toujours maître de sa plume. L'étonnant (et vieillot ?) découpage est peut-être l'élément qui donne le plus cet effet d'étrangeté - par sa non-fluidité, son décalage léger parfois entre action/texte/image.
Un travail sans doute excellent qu'on ne goûte sûrement plus comme on devait le goûter à l'époque (?) mais marquant, comme le prouve - piochée sur actuabd - cette citation de Stan Lee :
"Depuis quelques années, et avec un enthousiasme grandissant, j’ai été agréablement impressionné par la production de la brillante équipe Robert Gigi et Claude Moliterni (Scarlett Dream - Orion, le laveur de Planètes - Agar et Zarra). En toute sincérité, je les considère parmi les plus imaginatifs et les plus innovateurs dans le domaine de la bande dessinée. Robert Gigi et Claude Moliterni sont incontestablement dans les premiers rangs de ceux qui ont contribué au renouveau de la bande dessinée en introduisant un nouveau style de vie. Pour cela, ils ont ma plus profonde admiration et pour cela, ils ont mérité le respect de leurs confrères."
Stan Lee, waw, mazette !