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Mon avis : Sortie en 1980, cette bd sent bon la bonne vieille aventure des familles, et le graphisme de Don Lawrence finit de lui donner un côté carrément pulp.
Est-on dans le passé, dans le futur, se demande Storm ? Pas le temps d'y réfléchir, car les actions s'enchainent à une vitesse folle - presque trop pour 48 pages - et notre héros tombe de charybde en scylla en moins de temps qu'il ne faut pour le lire.
Emprisonné, évadé, poursuivi, sur une Terre redevenue soudain celle de Conan - ou presque - il courra à vive allure jusqu'à la révélation finale - qui n'est pas pour autant la fin de l'histoire, bien sûr - suivi ou précédé par une compagne d'infortune, Redhair - c'est son nom - l'athlétique, longiligne rousse habillée de peau de bête, qui est, on l'a compris, l'option woaw ! de tout récit d'aventure rondement et classiquement mené.
Le graphisme de Don Lawrence est une leçon de peinture - avec une petite manie pour l'éclairage secondaire (tiens, il y a un spot bleu hors cadre à gauche derrière le personnage... ?). Une peinture réaliste qui aurait été plus impressionnante - dans son genre - s'il n'y avait sans cesse des petites imperfections de proportions ou de symétries, pas graves, certes, mais qui gâchent un peu quand on donne dans ce style... Le travail reste vraiment bluffant et il oblige à une mise en page plus aérée, c'est un bonne chose.
Le tome reste un objet étonnant, avec son côté old-fashion, la vacuité de son scénar - pure aventure expédiée en trois mouvements, qui tient avant tout par le travail de Don Lawrence, ama...