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Illustration : Valérie Vey Première parution : 1999
Pour la présente édition :
Editeur : Pocket ISBN : 2-266-10190-0
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L'avis des internautes (21 réponses)
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RE : Le successeur de pierre
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22/09/2005 à 09h51
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Cornegidouille ! Je veux bien avaler mon fouet neuronique si cette fiche ne donne pas envie à tous les Culturiens de se jeter sur le livre. Je me permets de passer pour la deuxième couche car ce roman est un feu d’artifice d’idées comme le souligne LeGaidol.
Lire Le successeur de pierre , c'est
- être assuré de regarder d’un œil différent: ce qui nous entoure : de notre portabeul aux tableaux de Millet en passant par les débats politiques à la télévision (enfin, si vous les regardez…) et moult autres choses.
- avoir sans doute (et si c’est possible) le cœur encore plus serré en jetant un œil sur les demandes d’emploi…
- réfléchir sur le cyberespace : sur la place qu’il commence à tenir dans notre vie (si, si Culture SF est concerné) mais aussi et surtout sur cette intelligence encore crépusculaire du web qui nous pousse à nous interroger (une fois de plus !) sur la dimension métaphysique du cyberespace, ce thème cher à David Porush.
etc …
Bien sûr, c’est également visiter (ou revisiter) Nietzsche :
"Ce qu'il y a de grand dans l'homme, c'est qu'il est un pont et non un but: ce que l'on peut aimer en l'homme, c'est qu'il est un passage et un déclin."
Sans doute le philosophe ne pouvait-il à l’époque envisager dans quel autre contexte que le sien propre, cette phrase pourrait être utilisée sans que finalement, amha, sa pensée ne soit trahie.
Avec les saines économies que vous allez faire en n’achetant pas Globalia, procurez-vous donc après Le successeur de pierre, un essai sur ce même thème du successeur : Totalement inhumaine. Tenez, je vais dès que possible vous en concocter une petite fiche de lecture, nous pourrons ainsi deviser doctement sur l’évolution de l’humanité telle que Monsieur Truong la voit.
Préparez les mouchoirs.
PS A la question "Pourquoi l’homme ?", comme le dit LeGaidol -"on cherche désespéramment la réponse", je dirais même plus : "on rame désespérément en cherchant la réponse"… Kaï ! Kaï ! Pas taper ! Oui, c'est vil ! C'est très très vil! ;'D !!)
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"Mes doigts sont verts et quelquefois ils tombent." (Le troupeau aveugle – John Brunner)
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RE : Le successeur de pierre
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26/09/2005 à 23h05
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Ici , Lisbeï a écrit :
| | | | | | Citation :
…j'ai pris Le successeur de pierre, et mon avis est mitigé : il y a des choses que j'aime beaucoup, notamment la description, glaçante de réalisme, du processus d'arrivée à la situation du roman, mais j'ai du mal avec le style (le suspens quasi systématique en fin de chapitre, ça me lasse), et avec le manque d'épaisseur des personnages. Cela dit, ça reste tout-à-fait intéressant à lire. |
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C’est vrai, force est de reconnaître que les personnages manquent d’épaisseur. J’irais même jusqu’à dire que les personnages ressemblent plutôt à des archétypes…Approfondir ses personnages ne me paraît pas être la préoccupation majeure de JM Truong. Cet auteur a des idées/points de vue à faire passer. Le roman est son outil et les personnages sont là pour permettre un exposé quasi pédagogique des idées sans que l’histoire ne vire à la démonstration pure et simple.
Personnellement, j’aime énormément la rigueur et la logique de cet auteur dans l’exposé de ses idées. On peut être sceptique sur l’avènement d’un successeur de pierre ( une "rêverie impertinente" loin du "réalisme scientifique" selon Michel Volle ) mais on ne peut nier que JM Truong reste plausible dans son approche. Il est d’ailleurs d’autant plus crédible qu’il sait fort bien, via des raisonnements plutôt cyniques, nous montrer des aspects de nous-mêmes qui ne sont pas forcément à notre honneur mais dont nous ne pouvons que constater, hélas, la pertinence.
Merci en tout cas à l’auteur de l’excellent Hello Dolly ! , euh !, je veux dire de Reproduction interdite de mettre dans ses œuvres, à disposition de qui veut bien s’en préoccuper, quelques réflexions éthiques fort pertinentes sur les dérives possibles de l’utilisation des technosciences.
On ne le fera jamais assez même si, j’ai parfois l’impression que c’est déjà un combat d’arrière-garde.
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"Mes doigts sont verts et quelquefois ils tombent." (Le troupeau aveugle – John Brunner)
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