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10/11/2004
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La critique du livre
Lire l'avis des internautes (10 réponses)
Que dire d'une telle oeuvre, tant elle est classique. Au delà de la préface fabuleuse de Giono, dont le mérite est par la flamboyance de son style de bien préparer le lecteur à ce roman non moins exceptionnel, qu'en dire qui ne l'ait déjà été ? Surtout qu'avec les grands classiques, l'image qu'on en a se rapproche du cliché ; que l'oeuvre nous livrera au final, sa réelle saveur souvent bien différente.
Roman d'une vengeance, celle d'Achab, capitaine charismatique par ses failles et son obstination ; c'est aussi un roman symbole de la lutte de l'Homme face à une nature à l'époque encore largement méconnue ; roman d'aventure exhaltant enfin, tel que le XIXe savait nous en produire. De plus, et pour un lecteur du XXIe siècle, et à une époque où l'écologie devient le sujet majeur, pour qui sait y faire attention, ce roman décrit déjà les effets néfastes d'une surpèche. La disparition des cétacés est déjà en route ici, Melville le constate mais n'en tire pas les conclusions nécessaire ; l'époque ne s'y prêtait pas encore. Du coup, le combat de Moby Dick, de cette nature agressée qui se défend prend une couleur pathétique de nos jour : combat d'arrière-garde perdu d'avance. Je ne suis pas si sûr que cet aspect des choses était si apparent au milieu du XIXe.
Et malgré quelques longueurs, ce roman est un fabuleux récit. Epique, étrange, empreint d'un mysticisme et d'une religiosité profonds. Un roman à lire, assurément.
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Considérez le cannibalisme universel de la mer, dont toutes les créatures s'entre-dévorent, se faisant une guerre éternelle depuis que le monde a commencé. Considérez tout ceci, puis tournez vos regards vers cette verte, douce et très solide terre : ne trouvez-vous pas une étrange analogie avec quelque chose de vous-même ? Car, de même que cet océan effrayant entoure la terre verdoyante, ainsi dans l'âme de l'homme se trouve une Tahiti pleine de paix et de joie, mais cernée de toutes parts par toutes les horreurs à demi conues de la vie. Ne poussez pas au large de cette île, vous n'y pourriez jamais retourner. |
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