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Deuxième volet de la série, on entre dans l'histoire. La présentation des personnages et du contexte social étant passés, on entre dans le vif du sujet, le questionnement du héros. La scénarisation prend une forme nouvelle, proche de celle qu'on connait dans les série americaine moderne.
- Un evenement social est en toile de fond, ici c'est l'incendie d'immeuble regroupant des familles pauvres.
- Une question de fond hante le héros, ici le fait de croire en son destin
- De nouveaux paramètres viennent s'ajouter aux questions que le héros se posent déjà.
Point par point, ce qui avait la force du premier, c'est à dire le contexte social actuel, est un peu relégué au second plan mais c'est pour mieux se recentrer sur la psychologie du héros. Un immeuble prend feu, Ishan tente de sauver une dame et son enfant pris dans le piege des flammes. elle lui révèle alors qu'il est probablement l'incarnation d'un dieu africain. Doit il y croire? qui est ce Dieu africain, Shaango, dont cette femme lui a parlé? Les questions affluent pour le héros avec toujours moins de réponse. Doit il croire à ce destin irréaliste, incarner un Dieu?
Les cauchemars du héros sont toujours présents, montrant un enfant sur le sol africain, au don similaire à Ishan, poursuivi puis capturé par un vieux sorcier.
les dialogues sont plus fins que dans le premier. Les pensées du héros sont un peu redondantes mais toujours aussi noires et pessimistes.
Les dessins s'améliorent, les couleurs aussi, la séparation des couleurs entre les rêves et la réalité est toujours aussi intéressante. et même encore plus subtile dans cet épisode puisque les tons se mélangent dans la scène où Ishan apprend sa probable ascendance divine. une scène dans des tons pourpres violet.
on a droit à 2 ou 3 grandes planches, pleine page avec une composition plus poussé que dans le premier. les décors sont plus léchés (voir les toits de paris ou les rues)
Une bonne suite qui se lit encore trop vite, d'autant que dans la scène finale $, un rebondissement nous donne envie de connaitre la suite assez rapidement.
On sent que les auteurs cherchent puis trouvent peu à peu leur marque dans ce french comics original.