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Le Neil Armstrong emmène son équipage vers une planète à coloniser. la plus grande partie des colons est cryogénisé, le voyage durant 20 ans.Ceci grâce à la molécule CM-661 de la société cryo.
Hélas, un incident majeur va obliger l'équipe en activité à réveiller les 9.600 membres congelés de l'équipage.
Plus vite qu'il ne faudrait.
Avec des risques de pertes importantes.
Et même des conséquences inattendues... très inattendues...
Avis :
Le graphisme, servi par les couleurs de Florence Breton, c'est du Bajram. Si vous appréciez le genre (Universal War one), très bien. Objectivement, (car je suis l'objectivité incarnée, ouarf), c'est un graphisme qui souffre de nombreuses lourdeurs. Une bonne gestion des plans et une colorisation toute à fait honorable rendent la chose globalement assez moyenne, mais suffit à mettre en oeuvre le scénario efficacement.
Le scénario, justement, laisse lui un peu à désirer. Disons que c'est un bon moment de détente, mais qui ne dépasse pas vraiment le film d'action hollywoodien de bonne figure. Car, au final, par un effet soudain (et fortement inattendu) on glisse d'un genre à un autre. Déception pour le lecteur qui attend de la sf. Celle-ci tombe dans le gore. Pour l'amateur de gore, il ne saute pas vraiment au plafond : c'est un peu "le retour des..." poncifs. Le tout est un peu vide de sens, et même ce groupe industriel qui est une des causes du drame (comme dans alien, mais plus développé) ne fait qu'offrir une figure clichée de méchant.
Reste que les dialogues sont vraiment efficaces pour vertébrer le récit (là aussi on aurait pu éviter des clichés : notamment le coup de l'héroïne qui met KO un gars ( tellement costaud qu'il envoyait ses adversaires voler ) pour ensuite faire une blague sur la fragilité féminine. C'est tellement vu et revu que c'en est ridicule, mais bon passons).
Bref, au final, un dessin et un scénar dont la vraie qualité est d'être, pour ce genre de récit d'action pure, efficace. C'est peut-être la seule.