A la recherche d'une nouvelle perdue

Au secours ! J'ai (faussement, je le crains bien !) attribuée à Le Guin une nouvelle lue dans une antho, me semble-t'il, il y a de nombreuses années. Comme j'ai depuis fait du vide dans ma bibliothèque, je ne retrouve + ni l'antho, ni a fortiori la nouvelle en question.

Donc, c'est un monde probablement post-apocalyptique, partagé entre 2 "tribus" en guerre l'une contre l'autre, et qui souffrent toutes 2 d'une inquiétante dé-natalité. Sort des brumes du souvenir (ou de la fumée chamanique, je ne m'en souviens plus) la vague notion qu'autrefois elles devaient se réunir pour faire des enfants. Une tentative est donc faite, qui se termine plutôt mal, et la fin est sombre...

Est-ce que ça dit qqch à quelqu'un ?

Le thème ressemble à celui d'univers captif de Harry Harrison (tiens voilà un auteur dont on ne parle pas beaucoup sur la planète CultureSF) avec 2 tribus dans une arche stellaire qui doivent se croiser afin de récupérer leur mémoire génétique dans la descendance issue des dits croisements.

Mais ce n'est pas ce bouquin (édité au MasqueSF of course!)...

Ca ressemble pas mal à une nouvelle de J-C Dunyach : "En attendant les porteurs d'enfant" où "on ne se contente pas d'entrevoir la fin de l'humanité, on comprend pourquoi elle est inéluctable" (quand Ayerdhal s'occupe d'une quatrième de couverture, ca a de la gueule !)

		Alessan a cité : on ne se contente pas d'entrevoir la fin de l'humanité, on comprend pourquoi elle est inéluctable

Cela correspondrait à la nouvelle en question, si l'inéluctabilité tient bien à la même raison. Cela dit, le titre ne me dit rien.

Ca n'a pas trop de rapport, mais l'occasion se présente pour dire que Dunyach est de loin l'un des meilleurs nouvellistes de la sf (de la sf tout court, pas que de la sf francophone, j'insiste bien).
Regroupées en quelques courts volumes chez L'atalante, l'intégrale de ses nouvelles est une lecture non pas recommandable mais tout simplement indispensable.
Surtout si vous n'aimez pas les nouvelles, parce qu'après vous les aimerez (ou sinon vous n'aimez pas la sf).

		Citation : l'un des meilleurs nouvellistes de la sf (de la sf tout court, pas que de la sf francophone, j'insiste bien).

Tiens, je ne savais pas que lisais l'anglais.

Ayé ! Je pense l'avoir retrouvée, un peu au hasard de mes lectures, c'est-à-dire mentionnée dans Philosophie et science fiction, de Hottois & al. : il s'agit très certainement de La trêve, de Tanith Lee ! Youpi ! Merci quand même à chacun d'entre vous d'avoir cherché.