Achats d'octobre, des livres ou l'opprobre

Je fais les rimes que je peux, hein, pas de remarques désobligeantes.

Rachat en poche d'un excellent livre pour mieux le prêter :

- Féerie pour les Ténèbres, tome 3 : Le Carnaval des Abîmes, de Jérôme Noirez.

(au passage, histoire de rire, on remarquera que sur Amazon le carnaval des abîmes est devenu le carnaval des abîmés, pas certain que Jérôme Noirez renierait ce titre)

Le pense-bête de Fritz Leiber
Le royaume de dieu de Damon Knight
La main tendue de Poul Anderson

Red Eyes, tome 14, toujours et encore de Jun Shindo.

		Citation : Le royaume de dieu de Damon Knight

Ah, Damon Knight… que de souvenirs de nouvelles : Autodafé, Comment servir l’homme, Masques, La poussière chantera-t-elle Tes louanges ?, Sans éclat…, Le soigneur… !

Il m’en reste un bon nombre à découvrir (dont ce Royaume de dieu) : joie.

		Citation : Le pense-bête de Fritz Leiber

Fritz Leiber, par contre, est un auteur dont j’ai le sentiment d’être passé quelque peu à côté.

Si vous avez des textes à me proposer (plutôt SF/fantastique, plutôt courts – quoique son massif Vagabond me tente assez…), ça m’intéresse.

Jim, de Leiber, je te conseille son recueil Les Lubies lunatiques, notamment parce qu'il contient un texte époustouflant : "L'Homme qui ne rajeunissait jamais" (où comment l'auteur parvient, par la simple inversion d'une donnée, à revivifier un thème qui sentait la naphtaline et provoque un effet de sidération avec une économie de moyen remarquable).

		scifictif : je te conseille son recueil Les Lubies lunatiques

Je l'ai lu celui-ci, et c'est ce que j'ai préféré de Leiber jusqu'alors.

Par contre, si je garde bonne mémoire de Fantôme de fumée, La fille aux yeux avides ou encore Les mouches de l'hiver, je ne me souviens par contre guère de L'homme qui ne rajeunissait jamais ; alors je relirai prochainement cette courte nouvelle (avec ta remarque en tête)...

il ya aussi le moins fréquent La grande caravane (plus SF), l'inévitable Livre d'or, les recueils Change War au Masque et Demain les loups où tu retrouveras Le pense-bête (même si le livre est présenté comme un roman). Je passe sur les divers Lankhmar et les trucs aux limites du Fantastique classique.

Lankhmar me semble incontournable, Ballet de sorcières fort sympathique.
Et j'ai entendu dire, mais je n'ai pas lu, que Notre-Dame des ténèbres valait plus qu'un coup d’œil.

j'en étais restée aux nouvelles. De toute façon, il n'y pas beaucoup de romans dans la bibliographie de Leiber. Dans le lot, je préfère A l'aube des ténèbres et Le millénaire vert (parce qu'il y a des chats dedans et que Leiber rend bien ces félins). Ballet de sorcières est bien mais trop fantastique pour moi, comme La grande machine ou Notre dame des ténèbres et la novella originale (deux textes que je confond toujours tellement ils sont, à mon goût, peu passionnants). Le vagabond est trop long pour du Leiber (et trop visiblement construit), Un spectre hante le Texas se veut une critique mais ne décolle jamais. Alternatives était sans doute en avance (1945) au niveau du concept et de l'éxécution mais est assez raté (sa courte longueur lui a sans doute posé des problème de publication, c'est un texte assez peu fréquent). il reste Génies en boîtes, une pochade vaguement littéraire assez prétentieuse.

Ce n'est pas un achat, mais j'ai troqué Le cristal qui songe de Sturgeon, La machine perdue de Windham, avant l'Eden de Clarke, et Le monde vert d'Aldiss sur pochetroc.fr. Et je me suis débarassé de mes deux Silverberg et d'un Werber.

		sandrine : La grande caravane (plus SF) […] les recueils Change War au Masque

Ceux-là, je dois les avoir quelque part (j’avais beaucoup aimé Le grand jeu du temps et son ambiance théâtrale).

		sandrine : Demain les loups où tu retrouveras Le pense-bête

Celui-ci me tente bien.

		LeGaidol : Et j'ai entendu dire, mais je n'ai pas lu, que Notre-Dame des ténèbres valait plus qu'un coup d’œil.

Itou.

« […] Notre-Dame des Ténèbres (une allusion à Suspiria de Profundis, de Thomas De Quincey) est le récit d'une étrange (en)quête dans un San Francisco contemporain hanté par des « entités paramentales ». Le narrateur, qui ressemble peu ou prou à Leiber lui-même, cherche dans la grande cité californienne les traces d'un thaumaturge nommé Thibaut de Castries. Pour le guider, il possède un cahier qu'il suppose de la main du grand Clark Ashton Smith, le poète, sculpteur et conteur fantastique. De Castries, farouche adversaire des cités verticales, a créé une science nouvelle, judicieusement appelée Mégapolisomancie. Il a juré la perte des villes tentaculaires !
Truffé d'inventions, d'allusions, de citations, peuplé de personnages mystérieux ou attachants, ce roman renoue brillamment avec le fantastique citadin que Leiber avait si bien illustré dans quelques-uns de ses premiers récits […] »
(brève critique de Daniel Walther archivée sur nooSFere)

		sandrine : pas beaucoup de romans dans la bibliographie de Leiber. Dans le lot, je préfère A l'aube des ténèbres et Le millénaire vert (parce qu'il y a des chats dedans et que Leiber rend bien ces félins).

Le sujet du premier m’intéresse assez ; quant à l’argument en faveur du second, il me parle bien (sur ce point, j’avais trouvé certaines de ses nouvelles vraiment remarquables).



Merci pour vos conseils !