Canicule, comment veux-tu, comment veux-tu..!

Bonjour Hoel. Bienvenue.

		Citation : Terre brûlée de John Christopher

J'y ai songé, par le titre et cette illustration de couverture :



Mais il me semblait que c'était une fausse piste car, d'après mes infos, le pitch parlait plutôt d'un virus affectant graminées et céréales
(et les titres en VO, No Blade of Grass / The Death of Grass, y faisaient référence, et non à une "terre brûlée"...)

Canicule en hiver, mais localisée, qui s'avère être un préparatif pour un débarquement alien si j'ai bien compris (pas encore vu). Night of the big Heat, tiré du roman, avec C. Lee.
Roman (1959) :

Film (1967) :


Bande Annonce

Chez Ray Bradbury, certaines nouvelles se passent sous une canicule qui tape sur les nerfs, comme dans... Canicule (de la litt'gen, dans mon souvenir) ou L'homme brûlant :

		Morca : Canicule en hiver, mais localisée, qui s'avère être un préparatif pour un débarquement alien si j'ai bien compris (pas encore vu). Night of the big Heat, tiré du roman, avec C. Lee.

C. Lee et P. Cushing.

Le distributeur français transforma grossièrement le film, y incluant carrément des scènes pornographiques, pour en faire un film sexy... explosif !

Le sujet s'étoffe de belles trouvailles, merci..!
J'y ajoute une bêtise de mon cru..!

"Par Toutatis, le soleil nous est tombé sur la tête", propos phylactérien dans la bouche d'Obélix.
...in "Asterix sur Dune", fascicule ronéotypé, en édition limitée et numérotée, 1974, jamais rééditée, signée René Celsius et Uder Fahrenheit..!
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Je dis des conneries, mais n'existe t'il pas une scène dans "L'étoile mystérieuse" d'Hergé (SF à papa obligée) où Tintin souffre abominablement de la chaleur induite par l'approche de l'astre..?

		Citation : un film sexy... explosif !

Une des premières expériences d'immersion totale : le public aussi avait des bouffées de chaleur...

petit écart sans doute :
Voyage to the Botton of the Sea (le film) 1961 : la ceinture de Van Allen a pris feu (!) et la chaleur menace de détruire toute vie... : quand "le ciel est en feu", il fait bon être dans un sous-marin...

Sinon, ce n'est pas le sujet direct, mais je dirais :
Il fait chaud dans Predator, mais ça, c'est le climat du coin hein...
Il fait chaud dans Soleil Vert, je crois, j'ai l'image du Héros qui s'éponge... c'est le climat aussi, mais je pense qu'il en a pris un coup dans l'aile...
Il fait chaud aussi dans le Punishment Park ; c'est le climat désertique certes, mais les méchants policiers l'ont choisi exprès, c'est sûr....

Côté cinéma, personne n'a cité Le Jour où la Terre prit feu (The Day The Earth Caught Fire). Un film de Val Guest (Le Monstre, La Marque...) avec Edward Judd et l'inoubliable Leo McKern.

Des essais nucléaires déplacent la Terre en direction du soleil. Des scientifiques cherchent un moyen de rétablir l'orbite terrestre initiale tandis que notre monde se réchauffe inexorablement.

Les effets spéciaux sont minimalistes : le réchauffement climatique est principalement mis en image par un filtre rouge sur la pellicule. Mais ça n'empêche pas d'apprécier ce très bon film pour peu qu'on aime le genre et le cinéma de l'époque.

La bande-annonce.

Gui évoque avec raison "Le monde englouti".
Ci-joint les premières phrases du roman:

"Bientôt, il ferait trop chaud.
Il était un peu plus de huit heures ; du balcon de l’hôtel, Kerans observait le soleil se lever derrière les bosquets touffus de gymnospermes géants qui envahissaient les toits des grands magasins abandonnés à quelque quatre cents mètres de là, sur la rive est de la lagune. On ressentait pleinement l’implacable ardeur du soleil, même à travers la masse vert olive des frondes. Les durs rayons réfractés qui frappaient ses épaules et sa poitrine nues faisaient perler les premières gouttes de sueur et il mit une paire d’épaisses lunettes de soleil pour se protéger les yeux. Le disque solaire ne formait plus une sphère aussi nette, mais une grande ellipse étalée qui, à l’orient, se déployait sur l’horizon, comme une boule de feu colossale ; son reflet dans la lagune transformait la surface de plomb éteint en une carapace de cuivre éblouissant.
Dans moins de quatre heures, vers midi, l’eau semblerait brûler."

Pour ceux qui lisent en anglais il y a aussi le sympathique Drylands de Mary Rosenblum L'eau ne circule plus que dans des canalisations protégées (contrôlées) par l'armée ... pas un chef d'oeuvre littéraire mais possédant ce que John Scalzi appelle The good Idea Paru en 1993 (pfuitt ! presque 20 ans heurk c'est donc un peu vieillot et en style et en crédibilité scientifique)

Il me semble que l'obsession de la sécheresse est déjà un thème "ancien" bien qu'il risque de nous impacter plus tôt que prévu et donc pas que dans les livres de science fiction ! Du genre, dit Mémé raconte nous quand l'eau courait libre à ciel ouvert que le monde sentait bon et qu'on pouvait même se laver