Dantec

57 ans, c'est jeune...

Je connais peu son oeuvre car je n'en ai lu que Les racines du mal (où je trouvai déjà que le meilleur côtoyait le pire) et des passages du Théatre des opérations.

À côté de cela, ses positions politico-religieuses n'avaient pas ma sympathie.

Je n'avais pas apprécié ses deux premiers romans, et j'ai totalement décroché sur la suite. Je n'ai donc pas suivi son double délire, politique et littéraire.

J'ai calé sur Villa vortex.
Le bonhomme était capable de fulgurances époustouflantes entre deux pensums réactionnaires.

Souvent ouvert, rarement fini. Sauf "Les racines du mal" que j'ai bouclé mais qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable.

Mon avis est identique à celui de Jim.

J'attendais chaque nouveau Dantec comme un événement. Il est vrai que ses romans étaient parfois brumeux, hermétiques, néanmoins le lire était toujours un réel plaisir. Je peux comprendre que son style en rebutait pas mal. Question de goût, j'imagine. Son souhait d'éclater les barrières des genres pour tenter de faire un roman total, mélangeant des influences diverses (musique, théologie, ésotérisme, nouvelles technologies, philosophie, criminologie, psychologie) se démarquait de la production nombriliste bas de gammes. C'est pourquoi je lui pardonnais ses errances. Même raté, un livre de Dantec n'était jamais vain.
Je ne retiendrai que son oeuvre romanesque, car le personnage médiatique était beaucoup plus discutable.
RIP

J'ai bcp aimé ses premiers livres. Il m'à perdu à la fin de sa carrière.
R.I.P.