Décès en rafale

Où l'on apprend le décès de Daniel Walther et Kate Wilhelm.

Merde et merde.


Daniel Walther, j’aime beaucoup ses nouvelles, à forte charge fantasmatique.
Il y a certaines de ses histoires qui me laissent à l’écart mais celles qui m’embarquent le font puissamment.
J’appréciais aussi son travail éditorial ou rédactionnel.

Kate Wilhelm, je ne connais vraiment que de réputation, pour tout le bien qu’on dit de son roman Le temps des génevriers.
Je n’ai lu qu’une nouvelle d’elle, Demain, le silence, que je trouvai très belle.

C'est au tour de Mary Rosenblum, connue dans nos contrées pour le recueil "Chimère", décédée dans le crash de son propre avion.

De Wilhlem , a part ses nouvelles , je ne connaissais que Where late the sweet birds sang qui était pas mal , , avec un style assez sec . De Mary Rosenblum j'ai testé Horizons qui était sympa , sans plus ....

Merde, merde et merde.

Comme Jim, j'appréciais Daniel Walther, un auteur largement sous-estimé et largement oublié par l'édition contemporaine.
J'aimais sa vaste culture littéraire, son admiration pour Homère, Borges ou Joyce, ainsi que l'originalité des noms de ses personnages, souvent issus de la Mittle Europa, qui tranchaient avec le tout-venant de la sf.
A cela s'ajoute aussi le fort contenu érotique et poétique de sa prose.

Et j'aimais aussi beaucoup Kate Wilhelm.
Sa finesse, sa sensibilité, mais aussi ses engagements.

RIP Stephen Hawking.
(Ça continue à tomber)

		tj : De Wilhelm , a part ses nouvelles , je ne connaissais que Where late the sweet birds sang qui était pas mal

Beau titre, difficilement traduisible,
pour un roman qui sera réédité le mois prochain au Livre de poche
(ça fait trente ans qu'un ouvrage de Kate Wilhelm n'est pas reparu en France...)

		Citation : (ça fait trente ans qu'un ouvrage de Kate Wilhelm n'est pas reparu en France...)

Par contre, la couv est à vomir.

et la traduction du titre aussi ....

Eh beh :-(((... Je n'ai rien lu de Daniel Walther, mais Kate Wilhelm, j'aimais vraiment beaucoup. Et la disparition de Stephen Hawking est un coup dur aussi, quoique dans un domaine différent, bien sûr.