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Ne sachant pas trop où le mettre, je poste ça là.
Livres hebdo fait une série d'articles sur la rentrée littéraire et... n'oublie pas la sf !
Voici l'article (sans les couvertures de livres) :
Chaque semaine pendant l’été, Livres Hebdo sélectionne plusieurs romans de la rentrée littéraire issus de la littérature de genre. De nombreux poids lourds de la science-fiction française seront au rendez-vous cette année.
Les amateurs de science-fiction française peuvent se réjouir : la rentrée littéraire 2020 foisonne de plumes de renom. Il faudra compter, comme d’habitude, sur le roman annuel de Bernard Werber, La planète des chats (Albin Michel, 30 septembre), mais aussi sur les nouveaux titres de Laurent Genefort, Luce Basseterre ou encore Philippe Curval.
Quelque peu éclipsée par la longue traînée médiatique déposée par Les Furtifs d’Alain Damasio (La Volte) l’an dernier, le reste de la production de science-fiction n’avait pas eu l’occasion de briller. En l'absence de véritable parution événement, l'automne 2020 sera plus propice à la découverte. De la hard science-fiction à la punk SF en passant par la fable végan burlesque, il y en aura pour tous les goûts.
L’espace entre les guerres : l’intégrale, de Laurent Genefort, Critic, 3 septembre
Jarid Moray, un médiateur chargé de régler les troubles politiques dans des mondes reculés, est envoyé sur deux missions suite à la menace d'une guerre imminente. La première a lieu à Muspellsheim, dans le système Pelé. La seconde à Favor et Dunaskite, deux planètes jumelles reliées par un tube artificiel permettant la production de l'ambrozia, une plante très recherchée.
Les déliés, de Sandrine Roudaut, éditions de la Mer salée, 3 septembre
Cinq femmes convergent un midi Place de la République à Paris. De cette rencontre naît une utopie. Elles décident de s’affranchir des pires pronostics et de perturber le récit ambiant, en élaborant un plan de résistance citoyenne, poétique et politique. Des routes marocaines à Saint Malo, en passant par la Mongolie, Les Déliés nous fait voyager dans un futur proche avec grâce et intensité, un monde lumineux où certes rien n’est gagné, mais où tout est encore possible.
L’arithmétique terrible de la misère, de Catherine Dufour, préface d’Alain Damasio, Le Bélial, 10 septembre
Dix-sept nouvelles de science-fiction consacrées à la place et au traitement des êtres humains dans le futur. Elles mettent notamment en scène la victoire de l'intelligence artificielle, des clones, une application permettant de visualiser les décès qui se sont déroulés dans les lieux empruntés par les hommes ou une offre d'emploi morbide.
Cela aussi sera réinventé, de Christophe Carpentier, Au diable Vauvert, 10 septembre
Dans un monde au climat transformé, alors que la pression tellurique déforme la surface de la Terre et que les vents obscurcissant brouillent les communications et rendent l'agriculture impossible, s'affrontent les militaires de l'OTAN, des groupuscules sauvages et les Nomades décontextualisés, des humains organisés en caravanes autosuffisantes. Deux siècles plus tard, ces derniers ont le pouvoir.
Le chant des Fenjicks, de Luce Basseterre, Mnémos, 18 septembre
Les cybersquales, des vaisseaux de transport vivants utilisés depuis des siècles, disparaissent peu à peu. Le collier cybernétique qui emprisonne leurs consciences limite aussi leur reproduction. Un événement dans la galaxie est sur le point de leur donner leur liberté.
Bienvenue au paradis !, d’Alexis Legayet, Aethalidès, 24 septembre
2145. La libération animale a eu lieu il y a un siècle et désormais, dans ce nouveau paradis pour les animaux, un mouvement éthique frugivore accuse les véganes d'être des prédateurs des plantes innocentes. Envoûté par la belle Alice, figure du mouvement, un étudiant se rallie à cette cause au moment où de nouveaux radicaux visent à délivrer tous les êtres vivants de la mort.
Rêveur zéro, d’Elisa Beiram, Atalante, 24 septembre
A la suite d'une expérience scientifique sur les rêves à Genève, Zahid reprend le cours de sa vie à Paris. Mais son sommeil est bientôt troublé par d'étranges manifestations. Tandis qu'Alma réalise que son laboratoire et son directeur ont disparu, Janis, un informaticien, a pour mission de créer une cellule de recherches sur l'épidémie des rêves. Premier roman.
Le paquebot immobile, de Philippe Curval, La Volte, 8 octobre
Le Paquebot immobile est un continent construit par des pacifistes avec du plastique et des déchets. Une trentaine d'années après sa création, Robur, le guide spirituel de la communauté, disparaît soudainement. Pairubus kidnappe alors Véra et tente de mettre en place une tyrannie mortifère tandis que les fondateurs organisent la résistance.
Upside down, de Richard Canal, Mnémos, 9 octobre
Les dirigeants des Gafam vivent désormais séparés du monde dans des îlots artificiels en basse orbite terrestre tandis que le reste des humains est resté sur une Terre qui a littéralement rouillé. Ce roman raconte les destins croisés du clone d'une star de cinéma du XXe siècle cherchant à retrouver son humanité et d'un artiste aspirant à une vie meilleure.
Les pérégrinations de Hans Triple Crête dans le royaume des ruines de la France, de Karim Berrouka, ActuSF, 13 novembre
Hans Triple Crête est en quête de la mythique Vallée des punks. Il affronte de nombreux dangers, armé de son épée magique, baptisée Thunberg, et accompagné de Durriti, son fidèle assesseur. Ils traversent l'Europe, découvrant ses villes en ruines, ses anciens accélérateurs à particules et ses sites de déchets nucléaires.
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