Des étoiles plein les yeux

BC: après une petite enquête, il s'agis d'Ed Emshwiller, uniquement renseigner dans le magasine comme "EMSH". Je ne sais pas du tout ce qu'il a fait d'autre...

Lacroute: et de quel livre était-ce l'illustration? J'aime les histoires de rencontre positives, ou du moins différentes du classique "l'un des deux anihile l'autre".

Il y a quelques illustrations de Emsh en amont du présent fil présentée par scifictif.

Ooops! Je n'avais vraiment pas percuter, desolée! *remet ses lunettes*


Edit: je les avais en effet vue... mais elles prennent plutot un coté humoristique alors que celle des "villes" d'acier est assez solennelle, du coup j'ai pas fait le rapprochement.

		Citation : Lacroute: et de quel livre était-ce l'illustration?

Je ne sais hélas plus. Sans doute pas dans un livre. A l' époque, fin des 70's, je n'achetais pas de BDs. Des magazines BD, si. Style Metal Hurlant, (A Suivre).. etc. Et encore je ne suis pas sûr de l'y avoir pêché là-dedans. Peut-être dans une des illustrations de chroniques, dans une pub, une affiche de convention...?
Mais ce truc-là, je l'avais propulsé au retro-projecteur sur un des murs de ma chambre punaisé d'un grand papier épais, recopié au feutre, noirci à l'encre de Chine. Cette copie, je l'ai toujours, style donc "Un cantique pour Leibowitz", jauni, enroulé dans un tube en carton. Vu il y a peu à l'occasion d'un récent déménagement. Une photo..? Mais depuis que j'ai Internet à la maison je n'ai jamais retrouvé une "vignette google" du dessin en question.

		Citation : J'aime les histoires de rencontre positives, ou du moins différentes du classique "l'un des deux anihile l'autre"

C'était une rencontre du troisième type versant rapprochement malgré les différences. Je l'avais bien aimé car elle reflètait bien ce que j'aimais alors trouver dans la SF: c'est des différences que naissent les plus-values (Simak, Sturgeon..etc)

Comme Emsh qui racontait tant en une seule et même illustration, Mel Hunter pour sa touchante évocation en série de ce robot solitaire qui cherche/attend l'Homme sur une Terre déserte et dévastée :






etc...

Vraiment superbes illustrations en effet, et tout particulièrement la septième et avant-dernière. Trois plans: un robot, une toile sur chevalet, un paysage sous l'horizon et tout est dit: une histoire, un drame, un manque, une nostalgie de l'homme disparu. Un espoir: le robot sait peindre et semble sur le point de pouvoir remplacer son créateur. Trouvera t'il sa robote..?

Quand je vois qu'en fil graphique logique, d'édition en rééditions, on passe de Caza qui enchante à la neutralité absolue de l'image finale, en passant par Paternoster qui fit beaucoup parler d'elle; je me dis que c'est vraiment la dégringolade en qualité qui nous est proposée en matière d'illustrations SF..!







Là, pardon, ce ne sont pas des étoiles que j'ai plein les yeux; mais définitivement des oursins dans le porte-monnaie. C'est vraiment dommage, le bouquin est vraiment bon.

		Citation : Quand je vois qu'en fil graphique logique, d'édition en rééditions, on passe de Caza qui enchante à la neutralité absolue de l'image finale, en passant par Paternoster qui fit beaucoup parler d'elle; je me dis que c'est vraiment la dégringolade en qualité qui nous est proposée en matière d'illustrations SF..!

Où l'on voit que le Prix Jackie Paternoster de la pire couverture est amplement mérité.

Voir par exemple l'étron flottant sur lequel repose le magicien.

		Citation : Quand je vois qu'en fil graphique logique, d'édition en rééditions, on passe de Caza qui enchante à la neutralité absolue de l'image finale, en passant par Paternoster qui fit beaucoup parler d'elle; je me dis que c'est vraiment la dégringolade en qualité qui nous est proposée en matière d'illustrations SF..!

Belle démonstration...

Oui, d'accord, Olivier, concernant Terremer, c'est moche (très moche même); mais au moins l'illustration type la collection. Ce qui à mon sens n'est, au moins, pas un mal et signe au minimum un objectif.
Alors que dans le cas de Dufour (Paternoster se vautre, oui, passons à autre chose) la troisième illustration est totalement neutre, vierge de toute sensibilité, pourrait cibler du polar, de la romance, du tout-venant... même un calendrier LA Poste...etc A se demander même si elle pourrait seulement entrer en compétition dans un Prix de la pire illustration quand ersonne ne songerait à l'y mettre(et pourtant elle est hors catégorie) Et je ne suis même pas sur que l'image poussera le lectorat potentiel vers la lecture de la 4 de couv.
Perso, je vois çà en rayon, je zappe total; il n'y a rien pour attirer ma curiosité. Rien.
Alors maintenant, les maisons d'édition ne peuvent peut-être plus se payer Caza (j'ai lu quelque chose de ce genre il y a peu sur Internet) mais il doit bien y avoir un moyen terme qui pourrait satisfaire tout le monde. Les grands illustrateurs de renom ne font pas dans le "philantropisme" au-secours de la SF en péril, le lectorat SF (du moins moi) non plus..!