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Sujet proposé le 03/01/2020 à 15h09 par Jim |
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RE : En 2020, que les bons films fassent de bons nervins.
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30/01/2020 à 14h16
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Fiesta de Pierre Boutron, avec Jean-Louis Trintignant, Grégoire Colin et Marc Lavoine.
Grégoire Colin est un jeune noble espagnol, qui est dans une école militaire française.
Son père vient le chercher pour qu'il prenne les armes aux côtés des franquistes et de leurs alliés, dans la guerre d'Espagne. Il va être envoyé aux côtés de Trintignant, militaire haut-gradé et dirigeant local de l'insurrection fasciste.
Son baptême du feu sera de participer aux fusillades massives opérées par les franquistes, et violemment dénoncées par Bernanos, dont les phrases m'ont hanté tout au long du film.
Le film a l'originalité de se placer du point de vue des fascistes, ce qui est assez rare pour les films sur la guerre d'Espagne, pour en montrer toute l'ignominie et la cruauté.
On y voit des dames de la bonne société et des hauts-gradés, ainsi que la prétraille, assister aux exécutions comme à une corrida, où la barbarie devient un spectacle divertissant et riche en émotions.
Ce n'est clairement pas un film qui permet de comprendre la guerre d'Espagne, tout au plus de comprendre un camp, le pire de tous.
Il repose sur d'excellents acteurs, est filmé de main de maître, et navigue entre l'absurdité de la guerre et la cruauté de la terreur, que Grégoire Colin, mal à l'aise au moment de sa première exécution, illustre parfaitement.
Une curiosité à voir, ne serait-ce que pour les acteurs. Sa fidélité à l'Histoire ne le rend pas abscons, et n'impose aucune connaissance particulière sur la guerre d'Espagne.
En écrivant ces ligne merevient en tête Le labyrinthe de Pan, pour la prestation de Sergi Lopez. Un des rares films à mettre en scène le camp des vainqueurs dans toute son ignominie.
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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RE : En 2020, que les bons films fassent de bons nervins.
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07/02/2020 à 15h29
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Ahh, il le vit bien mieux son jour sans fin !
Bill Murray pourrait en tourner des variations jusqu'à la fin de sa vie que je ne m'en lasserai pas.
(j'imagine son enterrement, au son d'"I got you, babe", à la demande du défunt...)
| | | | | | Olivier :
Fiesta de Pierre Boutron |
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Je me souviens d'avoir vu ce film, à l'époque
(il faut dire que le look de Trintignant sur l'affiche ne s'oublie pas facilement...^^)
La guerre d'Espagne était bien présente sur les écrans car la même année sortait Land of freedom, de Ken Loach.
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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RE : En 2020, que les bons films fassent de bons nervins.
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08/02/2020 à 13h23
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Stake land de Jim Mickle, que l'on peut traduire par Le pays du pieu.
L'Amérique a été ravagée par une épidémie de vampirisme, et l'on se retrouve un peu dans un univers à la Romero.
Un ado a été recueilli par un homme qui lui a sauvé la vie, et ils vont tenter d'aller jusqu'au Canada où, parait-il, le froid empêche les vampires d'y vivre.
Il va sans dire que la route va être semée d'embuches, et que les vampires ne seront pas les plus éprouvantes.
J'ai beaucoup aimé ce film sans grandes prétentions, mais truffé de références. Outre le classique bildungsroman, impossible de ne pas penser à ce chef-d'oeuvre qu'est Je suis une légende de Matheson.
Ajoutons à cela que l'ado s'appelle Martin (clin d'oeil au chef-d'oeuvre éponyme de Romero sur les... vampires ?), et que l'on verra une Elm street (qui renvoie aux Griffes de la nuit, Murder on Elm street en vo).
De Jim Miclke, je ne connaissais jusque-là que son premier film (fauché et pas terrible), ainsi que son adaptation tout à fait recommandable de Juillet de sang, du formidable Joe R. Lansdale (où apparait le très truculent Jim Bob Luke, que connaissent les fans de l'auteur).
C'est donc confiant que je vais bientôt regarder We are what we are, du même réalisateur.
Et j'en profite pour remercier Nighthaunter d'avoir attiré mon attention sur ce réal.
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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RE : En 2020, que les bons films fassent de bons nervins.
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08/02/2020 à 19h58
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| | | | | | Olivier :
Stake land de Jim Mickle |
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Depuis que j'ai aimé Cold in july, je suis curieux de voir ce film (que j’avais laissé passer car il me paraissait, vu de loin, trop stéréotypé).
| | | | | | Olivier :
je vais bientôt regarder We are what we are, du même réalisateur. |
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... et ton avis m'intéresse tout particulièrement.
J'avais vu l'original (mexicain) et ce remake US présentaient des variations sur un même thème qui m'intriguaient (la pluie à la place du soleil, le père à la place de la mère...)
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Quelques bandes-annonces :
_ The lodge, le premier film américain de Severin Fiala et Veronika Franz, les réalisateurs de Goodnight mommy.
Ça semble assez classique mais visuellement soigné.
Mais est-ce que ça sortira en salle ? C'est annoncé en vod/dvd pour avril...
_ Vivarium de Lorcan Finnegan.
Une base d'anti-utopie classique mais le traitement a l'air rigolo.
_ The invisible man de Leigh Whannell (2ème trailer).
Je suis toujours partant.
J'ai l'impression que le sujet d'actualité (violences conjugales/harcèlement) s'intègre bien, ici, à l'efficacité d'action d'un bon petit thriller de série B.
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dernière édition : 08/02/2020 à 19h59
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