En 2021 quel livre as-tu en main ?

		tj : Mongrels de Stephen Graham Jones :. un traitement original ,mais (...) passé les premières pages difficile d’éprouver beaucoup d’intérêt pour les personnages ou leurs péripéties .

Je trouvai que sa novella The night of the mannequins perdait aussi en intérêt sur la longueur...
Je prêterai attention à cet aspect dans les critiques, pour voir si cet auteur fait souvent cet effet (à ceux qui ne louent pas ses œuvres), ou si ça tient juste à ces titres.

		Citation : trilogie MaddAddam

: Oryx and Crake, The year of the flood , Madaddam

Cruelles natures de Pascal Dessaint . un coup de coeur .

Les fileurs d'ange de John M. Ford : ça part un peu dans tous les sens avec une poésie à la Délany.
Néanmoins je fais une pause.

ouh j'avais adore ca vers mes 14 ans .. un des premiers bouquins que je me suis acheté ca a contribué a bien ferrer le poisson . Longtemps , tres longtemps que je ne l'ai pas relu ....

Pour ma part, ça fait longtemps qu'il attend sur l'étagère, sans que j'envisage sérieusement de le lire.
Au point que je me disais récemment que j'allais peut-être m'en séparer (je manque de place)...
Allez ! : je lui offre un sursis. ^^

Ahhh la belle époque des couvertures J'ai Lu completement deconnectées du roman !

Avant Neuromancien, on y parle de la Toile (les New Yorks Dolls avant les Sex Pistols en quelque sorte :)) mais ça fait plutôt fantasy.

Oui , il était tres precusrseur pour l 'epoque et injustement eclipsé par Neuromancien ou par les bouquins de Sterling , AMA, mais bon , c'est loin , tres loin tout ca , perdu dans les limbes de la jeunesse ...
Sinon Soon (BD) s'en sort pas mal apres un demarrage extrememment crispant qui m'a fait craindre le bouzingue tres sentencieux , moralisateur , didactique , et pour tout dire chiant , et bien non !
ET sinon je crois que j Ai fait une bêtise , entamé M de Scurati ( fascinant) avant de m'apercevoir que c'etait le debut d'une tetralogie annoncée .. entre ca et les deux autres tomes de la biographie de Staline ( Kotkin), il va falloir pousser les meubles ...

Des Gaulois aux Carolingiens de Bruno Dumézil

Spécialiste des Barbares et du début du Haut Moyen Age, l’auteur s’éloigne de sa zone.
Il signe un ouvrage formidable, sur une période particulièrement étendue, qu’il arrive à synthétiser en à peine plus de 200 pages, en dézinguant au passage pas mal d’idées reçues, des invasions barbares aux rois fainéants en passant par nos ancêtres les Gaulois.
De très belles pages sur Rome (de César à la chute, en passant par la crise du IIIe siècle et l’Antiquité tardive), ou sur ce que c’est que de faire l’histoire de cette période.
Je recommande aux amateurs de Rome, d’Astérix, etc.

		Citation : les deux autres tomes de la biographie de Staline ( Kotkin), il va falloir pousser les meubles .

Concernant Staline, je garde un excellent souvenir de deux pavés :
Staline : aperçu historique du bolchevisme de Boris Souvarine. L’auteur montre à quel point Staline et le bolchevisme sont viscéralement russes.
Dix ans au pays du mensonge déconcertant d’Ante Ciliga. L’auteur est un aspirant apparatchik venu de Croatie, qui croit arriver en Terre promise. Le récit montre sa désillusion et sa dégringolade, jusqu’à un camp kazakh où il va côtoyer Zinoviev. Ses dons d’observateurs en font un témoignage capital sur la Russie de l’époque. Il serait également fort sympathique de rééditer son livre sur la Yougoslavie publié aux Iles d'or, qui prédisait avec quatre ou cinq décennies d’avance la désintégration du pays (guerres de Yougoslavie, Kosovo, etc.).

Un peu hs sur Staline, il y a le livre de Beevor sur la guerre d’Espage. Magnifiquement écrit, il montre les dessous peu reluisants de l’intervention russe, et en profite pour déboulonner le mythomane Malraux (ça fait plaisir) et faire l’éloge d’Orwell (ça fait plaisir également). A quoi s’ajoutent tout un tas de pages passionnantes sur la diplomatie, l’histoire militaire, ou la mort grotesque de cette ordure de Sanjurjo.

Sinon, sur la révolution russe, je garde un excellent souvenir du livre d’Orlando Figes, préfacé par le regretté Marc Ferro.