En 2021 quel livre as-tu en main ?

Lettres de mon moulin - Alphonse Daudet .

J'ai enfin terminé Le roi de l'ile au sceptre et donc le cycle Le chant de la terre de Michael G. Coney. Sur ces 5 livres, seul celui présenté comme un préquel: La grande course de chars à voile m'aura enthousiasmé.

La locomotive à vapeur céleste met en place le cycle en s'orientant de plus en plus vers la "fantasy". On est confronté à une sorte de multivers, un treillis "d'aléapistes", dans lequel serait piégé le dieu Starquin. On apprend strictement rien de ce MacGuffin, sinon qu'il est en lien avec des didons, sorte de sorcières clairvoyantes qui essaient de le libérer en modifiant l'histoire. Coney place beaucoup d'autres éléments et le texte part un peu dans tous les sens.

A partir de là, les suites racontent des histoires et des aventures au niveau du sol, dont l'issue est sensée réorienter les aléapistes en vue de l'hypothétique libération de Starquin. Les "récits cosmiques", "les oeuvres-univers" qui concluent les 4eme de couv. deviennent alors pures billevesées.

Le livre suivant: Les Dieux du grand loin conte les aventures de personnages plus ou moins humains dans un contexte de fantasy. J'ai le souvenir d'un texte honnêtement divertissant avec des scories de ce que l'auteur à mis en place dans son livre précédent.

Enfin, Le gnome et Le roi de l'ile au sceptre importent la légende Arthurienne et une colonie de gnomes sur deux aléapistes qui se croisent. J'ai trouvé la forme de plus en plus enfantine. Puis brutalement, à quelques dizaines de pages de la fin: un bon de plusieurs millénaires, un retour au tome 2 avec des robots, des dômes rempli d'humains en stase et une conclusion vite expédiée.

Etant peu perméable à la fantasy, sans la grande estime que j'éprouve pour cet auteur, je n'aurais sans doute pas terminé la lecture de ces cinq livres. Si il y a un message, je suis passé à coté.
Mais nul doute que le fan de Vance trouvera son bonheur dans ces 2112 pages bien écrites et très inventives.

En vrac :

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		Citation : Lettres de mon moulin - Alphonse Daudet .

Le XIXe siècle littéraire français quel amoncellement de livres qui vont du très bon au chef d'œuvre
Hier sur France 5 il y avait une émission sur Flaubert avec entre autres Wincok.
- A part ça le prochain opus de Houellebecq dont on ignore le titre n'est pas encore sorti qu'on annonce déjà des conférences sur le roman. C'est Olivier qui va hurler

Sur la route d'Aldébaran - Adrian Tchaikovsky

L'histoire décolle un peu trop lentement, c'est peut-être un petit peu trop "écrit", on va plutôt mettre ça sur le compte du style britannique (au contraire du style américain qui va droit au but). Mais l'évolution du narrateur est très intéressante, jusqu'à la fin, c'est d'ailleurs le coeur de l'histoire. Mais je ne spoilerai rien.

Lectures parallèles : première nouvelle de Fournaise (rien pané :-) , anamnèse de lady star, et Retour à Reims.

		BdN : première nouvelle de Fournaise (rien pané :-)

Je serais tenté de dire que c’est normal. ^^
Même en connaissant déjà le cadre du récit (introduit dans la nouvelle Take your daughters to work puis développé dans la novella Her Deepness), j’ai du mal à suivre cet assemblage de scènes onirico-cauchemardo-érotiques !
Rassure-toi : ça s’éclaircit par la suite.

Sherlock Holmes et le démon de Noël de James Lovegrove.

		Citation : Je serais tenté de dire que c’est normal. ^^ Même en connaissant déjà le cadre du récit (introduit dans la nouvelle Take your daughters to work puis développé dans la novella Her Deepness), j’ai du mal à suivre cet assemblage de scènes onirico-cauchemardo-érotiques ! Rassure-toi : ça s’éclaircit par la suite.

Ca me rassure. J’espérais bien ton encouragement ! :)

		Citation : Hier sur France 5 il y avait une émission sur Flaubert avec entre autres Wincok. - A part ça le prochain opus de Houellebecq dont on ignore le titre n'est pas encore sorti qu'on annonce déjà des conférences sur le roman. C'est Olivier qui va hurler

Excellent, le doc sur Flaubert, comme les deux livres que lui a consacré Winock, dont un lui a a valu un Goncourt.
Le Houellebecq s’annonce comme un pavé : bon courage !

Le Tchaikovsky est vraiment loin de tenir ses promesses : 150 pages là où 100 grand max auraient donné un excellent texte.
Ça devient poussif, et ça s’essouffle tandis que l’ennui monte très rapidement. J’ai lu le dernier tiers en diagonale, et la fin n’est vraiment pas à la hauteur du premier tiers.
Pas une franche déception, mais ça ne me convainc vraiment pas du tout de lire autre chose de l’auteur.
Je préfère de très très loin Apollo et après de Malzberg.
Bref, je suis heureux de l’avoir emprunté plutôt qu’acheté (surtout que la collection n’est vraiment pas donnée).

Olivier questionnant à propos des auteurs francophones et/ou relativement jeune, c'est sans enthousiasme que j'aborde La lune seule le sait d'Heliot.