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Les perspectives dépendent beaucoup de l'état des sciences actuel. Qui sait si on ne fera pas des progrès permettant d'envisager d'aller coloniser l'étoile la plus proche par telle technique ? Mais d'ici là... la société humaine actuelle n'existera plus. |
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Les lois de la physique...
On ne peut pas atteindre la vitesse de la lumière : plus on s'en approche, plus l'augmentation d'énergie nécessaire est exponentielle.
Comment assurer la maintenance du vaisseau, garantir son habitabilité (se protéger des radiations et assurer une gravité, ainsi qu'une température viable, et assurer des ressources suffisantes pour l'équipage ? C'est autrement moins simple que lors des grandes explorations (XVe-XVIIIe siècles).
La solution la plus satisfaisante, en matière d'énergie, serai de désintégrer de la matière avec de l'anti-matière. Où trouver l'anti-matière, et comment la stocker ?
Car ce n'est pas tout de s'élancer dans l'espace, en se disant qu'il n'y a presque rien pour nous freiner. Il faut déjà mettre le vaisseau en orbite, et embarquer de quoi freiner, et se réorienter en cours de route. Sans compte les problèmes divers (une poussière peut faire de très gros dégâts sur un engin lancé à une fraction de la vitesse de la lumière).
A tout cela s'ajoute la nature humaine : quel sera le comportement de l'équipage, contraint à la promiscuité lors ce saut dans l'inconnu ?
"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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