Le mot du mois de février: Brouillard

(j'oublais de signaler la réponse de Renart dans l'Amazing Monday de la semaine)

J'en voudrai toute ma vie à Renart d'avoir abandonné son projet Succube, alors je me venge: Ya presque pas de brouillard dans son dessin ;P

Brouillard, scène 5

3 février, massif des Chamois Chamarrés

-J'en peux plus, je vais chercher du secours.
-Arrête arrête! Tu veux descendre 2500 mètres dans cette purée de pois?
-Ouais.
-Tu vas te rompre les os!
-Peut-être.
-Bon, je viens aussi.
-Tu promets de rester calme?

Bien, bien tout ça. ^^

Franz pourrait bien nous concocter un truc dans la droite ligne de cette œuvre littéraire majeure qui l’a tant marqué: je veux bien entendu parler du Club des cinq. Souvenez-vous… La locomotive du Club des cinq, ce brouillard à couper au couteau (c’est le titre du chapitre), Annie effrayée (comme d’hab’), Dago pas à l’aise, Claude pas tellement plus (pour une fois). Bien sûr, François a une idée (comme d’hab’) pour ne pas se perdre et Mick l’approuve (comme d’hab’). C’était quelque chose, tout de même ! Ca et des tartines de nutella... Le bonheur, quoi !

Calligraphie sonore mémorielle ectopique.
C'est comme çà que çà se dit, et c'est ce qui m'arrive dit le toubib.
Episodiquement s'entend, car hors crises je suis calme et compréhensible.

Tableau clinique: le cerveau repousse un premier phonème au profit d'un second, plus tard un troisième botte le cul d'un quatrième et tutti quanti, progressivement.
Il en a une tripotée à sa disposition pour foutre le bordel et il y parvient fort bien. La parole charivarie jusqu'à être incompréhensible.

Seule alternative pour me faire comprendre: l'écrit. Il reste indemne. Heureusement. Preuve: je prend ici le clavier et m'exprime correctement.
Quand la contagion gagnera les touches: pauvre de moi.

C'est l'étape suivante. Inéluctable, affirme le doc. Plume d'oie, stylo-bille ou clavier: même destin. La cacaphonie écrite me guette, me prendra tôt ou tard.

Mais pour l'instant çà va.

Pas de consomme ennemie à l'horizon pour bousculer une voyelle.
Le front reste culme.
Pus de dunger.

Je me dois de profiter de ces instunts pour tuper suns erreur sur les teuches de men cluvier. L'iselement sociul est inéluctubze si zes crises sent trep fréquentes. Uucun remèfe n'est hézus cennu ù ce muz omphezin. Je suis phurmucezegiquement suns intégèt finuncier.
Muis pzuce muintenunt ù mu guisen d'êtge ycy. Vous fuyre pgefyteg de men métieg: zu météegezegye et vuus expzyqueg ce qu'est ze BMEUYZZUGF



Une zaspirine vite. J'espère en outre être parvenu sans erreur au mot final, et que vous pourrez sans dommage aller jusqu'à ce dernier
Le tout en hommage au papa de Gaston Lagaffe qui imagina pareil gag autour d'une machine à écrire foireuse.

		Brouillard de mots : Vous fuyre pgefyteg de men métieg: zu météegezegye et vuus expzyqueg ce qu'est ze BMEUYZZUGF

Un méréologue qui m'explique ce qu'est une bouilloire...? Fascinant. ^^

Lacroute. C'est écoeurant !! (............. te fache po, c'est du quebecois ! : )
C'est bien en maudit, c'est vraiment bien.

"Il baragouine comme un dément, il gazouille et babille comme un enfant arriéré en avance rapide. Il est en train de passer en revue les algorithmes linguistiques, des générations et des générétions de phonèmes ayant progressivement évolué jusqu'au son de la parole, morphèmes qui forment les mots, mots qui en s'accolant forment les grammaires quand les noeuds de Chomsky entrent en jeu. Ce que dit l'avatar n'a aucun sens même quand son verbiage oscille de la glossolalie au langage en associations hasardeuses et polyglottes. Ces bricolages absurdes ne sont que des exercices, mais comme on dit, pour arriver à l'intelligence artificielle, il faut bien passer par l'imbécibilité artificielle."
(je vous fais profiter de ma lecture de Velum de Hal Ducan qui m'empêche de dormir : )

Tombe à pic.

Ces mois de 28 jours... Me reste qu'une heure pour finir le feuilleton... Alors je résume: Les phares dans le brouillard, puis les phares ne marchent plus, la cohésion électromagnétoquantique est menacée, tout ça, mais à la fin Juliette et le thésard sauvent l'univers grâce à un vieux grimoire et en bravant les forces officielles, et à la fin ils se font plein de sourires et tout. Voilà :)

Bon, qui nous lance le mot du mois de mars?

Ah, la brume se lève donc in extremis... ^^
Bravo !


Pour le mois prochain... Quelque chose plein de promesses...
Non, là, je sèche pour l'instant :S

http://www.acapela.tv/Easter-1-bc94003c91d19

Joyeuse Mars o/

Hohohoho !!! :D

( :

C'est Morca qui s'y colle pour le nouveau mot du mois ?