Les films préférés de Stephen King

On trouve vraiment de tout dans cette liste.


Ça me fait plaisir d’y voir inclus : le Rendez-vous… et Le convoi de la peur ;
deux bonnes adaptations de Richard Matheson, le très beau The witch et le très efficace The descent.

(Peur bleue, série Z à gros budget, est un peu à part : je ne pourrais pas dire que c’est un bon film mais il m’amuse beaucoup – c’est un de mes « mauvais films préférés » ^^.)


Par contre, je ne comprends décidemment pas l’intérêt envers The strangers
(ou alors il y a confusion avec le film coréen, d’une toute autre trempe…) et dans une moindre mesure The Jane Doe identity, série B correcte mais qui m’a déçu dans son final.

Quant au remake de La dernière maison sur la gauche, les modifications scénaristiques qui vont à contre-sens du propos, radical, de son modèle me le rende indéfendable.

Je trouve aussi qu'il y a de sacrés manques : Zombies et Martin de Romero, aka LE film de zombies et LE film de vampire.
Mais aussi Suspiria ou Ténèbres d'Argento, Massacre à tronçonneuse de Hooper, ou dans les séries Z, Le crocodile de mort du même Hooper.

		olivier : Je trouve aussi qu'il y a de sacrés manques

Assurément ; mais en lui demandant ses films favoris ou ceux qui lui ont procuré le plus de frissons, on l’enjoignait à faire preuve de subjectivité et il ne s’en est pas privé !

Dans une perspective plus objective, les œuvres que tu cites, signées Romero, Hooper et Argento (tu ne pensais pas à Inferno plutôt qu’à Ténèbres ? Je croyais que tu n’aimais pas ce dernier…), devraient occuper les places d’honneur.


Je viens à peine de lire dans le détail les commentaires de King et, entre accords enthousiastes et désaccords profonds, je retiens surtout cette remarque (au sujet de The descent) :

“What gives the movie its resonance is how the women play against each other – their very real resentments (and secrets) allow us to believe the monsters in a way that most horror movies do not. I never tire of saying this: in successful creepshows, it’s not the FX, and mostly not even the monsters, that scare us. If we invest in the people, we invest in the movie… and in our own essential decency.”

		Citation : (tu ne pensais pas à Inferno plutôt qu’à Ténèbres ? Je croyais que tu n’aimais pas ce dernier…),

Justement, j'ai radicalement changé d'avis après avoir revu Ténèbres, que je place finalement très haut dans sa cinématographie, surtout au regard des gialli suivants : Giallo, Le massacre des innocents (dont on peut néanmoins sauver la scène du train, en faisant abstraction du ridicule de l'éclair), etc.