Les finalistes du GPI sont...

		Citation : La sempiternelle rengaine sur les prix littéraires...

Effectivement, je n'accorde que peu d'importance aux prix.
Mais ça fait toujours plaisir de voir un auteur ou un éditeur (Argyll, Aux forges de Vulcain) que j'apprécie primé.
Je suis vaguement le Nebula, je jette un œil distrait sur les Hugo, et c'est à peu près tout.

De toute façon, l'enjeu sur les ventes en France est nul ou peu s'en faut.

Les prix plus reconnus (Goncourt et cie Nobel inclus) m'indiffèrent souverainement, à quelques exceptions près.
J'avais juste été heureux d'apprendre qu'Olga Tokarczuk avait eu le Nobel, et je serais de voir Salman Rushdie le décrocher enfin, tout comme Silverberg ou Kadaré.

		Olivier : (...) Le Bélial a la seule revue pérenne, et presque toutes les collections dédiées à la nouvelle (...). (...) Du coup, comme ça ne se bouscule pas au portillon pour ce parent particulièrement misérable, il me parait logique, statistiquement parlant, que Le Bélial rafle la plupart des nominations.

Côté revues, on trouve aussi Galaxies (5 numéros l'an dernier) ou, pour la francophonie, Solaris (4 numéros)...

Que les efforts du Bélial pour promouvoir la nouvelle lui donne la majorité dans les nominations, je ne vois pas de mal à ça.

C'est la quasi-absence d'autres sources pour cette sélection 2023 qui m'interroge. Parce que je ne n'avais pas l'impression que le paysage éditorial fut complètement différent les trois dernières années et pourtant les panels étaient plus larges, en premières comme en secondes sélections.

		Citation : C'est la quasi-absence d'autres sources pour cette sélection 2023 qui m'interroge. Parce que je ne n'avais pas l'impression que le paysage éditorial fut complètement différent les trois dernières années et pourtant les panels étaient plus larges, en premières comme en secondes sélections.

Il n'y a que deux recueils (Moore et Nailer), et comme les revues sont exclues, le format novella (pouvant être éditée seule en volume) en sort largement gagnant. Je suis toutefois effondré que Jesse Miller n'y soit pas. Mais bon, un texte de 1972 enfin traduit, sans trace de l'auteur....
Du coup, cela restreint énormément la production.

J'ai également l'impression que l'accent est mis sur l'inédit (un seul texte déjà publié autrement dans le recueil de Moore, le Nailer doit être presque totalement inédit). Ce qui pourrait expliquer l'exclusion de Wintrebert, excellente nouvelliste.
Quant aux novella (Rossignol, North, Chambers), leur publication en volume en fait des inédits de facto.