Porquoi tant de haine ?

bin, moi, j'aime bien la phrase de Priest... C'est la raison, si ce n'est une conséquence, pour laquelle il écrit si bien... Le type attend quelque chose.
En plus, j'irais ptet pas aussi loin que lui en pourcentage, mais je serais ptet pas loin de penser pareil, certains jours...
Maintenant, je serais ptet pas loin de penser la même chose de la littérature en général, ça ne fait pas avancer le shmeleleu...

		Citation : Il ne faut guère s'étonner si la SF est restée mal connue des élites intellectuelles dans ces conditions. Par conséquents, la faute nous incombe au peu

La france et les anglais, pour ce que je connais de l'histoire de la littérature, n'avaient pas, au départ, enfermé ainsi l'imaginaire (Vernes/Wells). Ce sont nos amis d'outre-Atlantique qui ont étiqueter.
D'ailleurs, l'europe et particulièrement la france, a nourri des auteurs comme Dick alors que l'amérique n'a reconnu son talent que très tardivement.

Avant Gernsback et les pulps, la littérature ne comprenait que des bons ou des mauvais écrivains. Des écrivains de renom ayant abordé l'imaginaire comme Cyrano de Bergerac et Swift n'ont jamais été catalogués de la sorte. Même London s'y est essayé avec "Le talon de fer" : le lui a-t-on reproché?(son pessimisme peut-être mais pas le fait qu'il se projette dans l'avenir)
Et plus proche de nous, Messac, De la Hire, Rosny Ainé, Spitz,Le Rouge, Leblanc,Renard je ne crois pas qu'ils aient été banni parce qu'ils écrivaient des romans bizarres.
Sans oublier Barjavel, le dernier auteur francais ayant continuer de produire sans l'appellation SF alors que l'invasion grandissante des pulps américains devenait incontournable.

Alors pourquoi tant de haine?
Peut être parce qu'un homme bien avisé eu la RICHE idée de compiler des œuvres dont les thèmes étaient semblables. Car finalement, Amazing Stories a bien rempli les poches du bonhomme.
"Il n'a jamais été un rédacteur en chef créatif, n'aidait pas les auteurs et n'était même pas très honnête" (Jack Williamson)

C'est vrai qu'au XIXe, il y eut pas mal d'écrivains mainstream qui ont fait du fantastique : le génial Balzac (La peau de chagrin), Maupassant, Baudelaire traduisit Poe (l'inventeur aussi du roman policier, ou roman à énigme), Villiers de l'Isle-Adam n'a écrit presque que du fantastique (au moins en roman et nouvelles).
Même remarque pour le trop oublié Lautréamont.

je ne veux pas jouer la complainte de personne nous aimmmeeueeueueu

mais le fantastique n'a pas bonne presse non plus...

Quand vous demandez pourquoi à ceux qui vous disent ça, je vous assure que ce n'est pas triste...

Ca va du "je comprends pas" à "c'est horrible", au terrible "j'aime pas)


bon allez... j'ai un roman à continuer ...

J.K pas Rowling (merde !!! si j'avions su, soit dit en passant, quand on voit comment marche ledit livre, c'est plus un probleme de comm...)

"J'ai lu", (la maison d'éditions) m'a toujours étonnée par sa politique d'"intégration" de la SF au sein du flot de littérature générale qu'elle libére sur l'héxagone. Aucune de ses parutions, affiliée au genre, au vu des couvertures, ne montre le moindre signe distinctif, ne laisse transparaitre son appartenance à l'imaginaire.
On en trouve l'explication dans "Le Monde de la SF" (MA Editions) (1987) sous la plume collective de Denis Guiot, J-P Andrevon & George Barlow. Je cite: "Novembre 1969...Jacques Sadoul introduit incognito dans "J'ai lu", Clarke, Sturgeon, Van Vogt, sans mentionner que c'est de la SF, car il en était arrivé à la conclusion que "plus que la chose", c'était le mot qui rebutait le lecteur français"
Mais Sadoul, en toute innocence calculée, livrait un point de repère unique: tous les titres SF s'ornaient d'une couverture reconnaisable entre mille, signée Tibor Csernus. Comme un clin d'oeil adressé aux fans signifiant: "Regardez, moi aussi je suis des votres !"