RIP Octavia Butler

Lauréate du prix Nebula pour La parabole des talents, Octavia Estelle Butler était peut-être la première écrivain afro-américaine à avoir percé dans le milieu de la SF.

Elle s'est éteinte à l'âge de 58 ans : beaucoup trop tôt.
Rest in peace...

BEAUCOUP trop tôt, certes :-((((((((. Cela dit, il me semblait que Delany est afro-américain, me trompé-je ?

Delany est en effet un noir américain (marre du politiquement correct et des expressions à la mord-moi-le-noeud genre afro-american, mal-voyant etc...)

Oui, Delany a même été son prof de littérature.

La "primauté" que j'évoquais au sujet d'Octavia Butler concernait son émergence parmi les écrivainEs de SF (j'ai du mal avec ces féminisations...), ce qui excluait Delany.

(Quant au terme "afro-américain, Franz, je l'ai utilisé par automatisme (et je comprendrai que ça te désole encore plus...) mais nullement par souci de m'en tenir à du politiquement correct, quoi que cette chose encombrante puisse être.)

C'est sûr qu'être à la fois femme et de couleur, c'est cumuler les handicaps...

Cela dit, en ce qui me concerne, j'avais beaucoup aimé La parabole du semeur, mais beaucoup moins La parabole des talents. D'autres avis ?

		Citation : Cela dit, en ce qui me concerne, j'avais beaucoup aimé La parabole du semeur, mais beaucoup moins La parabole des talents. D'autres avis ?

Tu es la deuxième personne que je connais qui en dit du bien
Chose étonnante j'ai failli prendre le premier opus à la bibliothèque mardi dernier. J'aime beaucoup le couverture de ce livre:

et puis non je me suis rabattu sur ça

et surtout ça


Celle la, sa couverture est loin d'être ma tasse de thé!
Bah, si ç'est drôle c'est déjà beaucoup.

		Citation : (Quant au terme "afro-américain, Franz, je l'ai utilisé par automatisme (et je comprendrai que ça te désole encore plus...) mais nullement par souci de m'en tenir à du politiquement correct, quoi que cette chose encombrante puisse être.)

Je m'en doute bien Jim et je ne te le reprocherai certainement pas. Ce que je tenais à souligner c'est qu'on en était à faire passer dans le langage commun des néologisme particulièrement scabreux au nom du politiquement correct (je ne vois pas ce que "noir" peut avoir d'infâmant, c'est justement de considérer ce mot comme péjoratif qui est à mon sens une attitude raciste).
Etant d'éthnie caucasienne, j'attends avec impatience le jour où on me désignera comme un "mal-noir", arf! ;-)

On pourrait aussi nous traiter de "décolorés" !

Pour répondre à ARNm, je suis de ton avis en ce qui concerne la couverture de La parabole des talents. En revanche, je te recommande de commencer par La parabole du semeur, qui le précède de façon nécessaire.

On s'était bien compris , Franz.

Et ,dans les exemples que tu cites, j'abhorre "mal-voyant"... surtout quand il est employé pour qualifier un aveugle à 100%.
Par contre,c'est hors-sujet mais les associations d'idées ont leur logique propre, j'adore "non-mort"
"Ni vivant ni mort, mais vivant dans la mort..."

Elle voulait voir son nom dans la liste des best-sellers du New York Times :
il y est maintenant, avec La parabole du semeur.