Thierry Di Rollo

J'ai lu ses deux premiers romans :
Number nine était un premier roman plutôt bon, tandis qu'Archeur m'est apparu comme raté.

Là, je suis sur La lumière des morts et j'accroche vraiment beaucoup.
Le style est vraiment sublime, les personnages magnifiques.

Et vous, que pensez-vous de cet auteur ?

LISEZ THIERRY DI ROLLO !

Vous n’en sortirez pas indemne : révolté ou bouleversé ou les deux ou autre chose qui sera fonction de vos fréquences propres de résonnance.

Si vous avez difficilement supporté la lecture de cet auteur, attendez avant de réagir vivement.
Laissez décanter vos impressions. Celles qui resteront en vous seront peut-être celles que l’auteur voulait vous faire éprouver. Bien sûr, il vous appartient à vous et à vous seul de trouver cette expérience constructive.
Il est écrit partout que Thierry Di Rollo est un auteur qui dérange. Rien n’est plus exact. Il dérange même si violemment que l’on peut en arriver à se demander s’il faut continuer à le lire.

Et puis, on continue parce qu’indéniablement cet auteur a des choses à nous dire. Lorsque de la noirceur de son œuvre sourd une douloureuse poésie alors on comprend que l’on a raison et que sans doute rien n’est gratuit.

La profondeur des tombes est une de mes récentes claques littéraires. Rien à redire sur ce roman : il est comme il fallait qu’il soit.

Vous trouverez ici mon avis sur Meddik.

Je viens d'achever la lecture de La profondeur des tombes, 4e roman de l'auteur, et aussi 4e roman que j'ai lu de lui.

Plusieurs choses me frappent rétrospectivement. Sans aller jusqu'à dire qu'il fait un copier-coller entre ses romans, je ne peux m'empêcher d'y voir de nombreuses répétitions.
Sans dire qu'il écrit toujours la même chose, je remarque de nombreux points que l'on retrouve dans une oeuvre cependant admirable.
Mais ne finit-elle pas par tourner en rond ?

Quelques apperçus de ces thèmes, à travers les 4 romans :

Code des romans :
1 = Number nine
2= Archeur
3= La lumière des morts
4= La profondeur des tombes

A/ Parties fines, toujours malsaines et chez des personnages négatifs : 1 (le savant créateur du number nine), 3 (le type qui achète des membres à la morgue), 4 (le type qui envoie le gars dans l'U-zone auprès de l'éleveur de hyènes).
B/ Epuisement des ressources énergétiques : 1 (le nucléaire) et 4 (le pétrole).
C/ Folie du personnage principal qui devient assassin : 1 (la femme qui accompagne le héros), 2 (le meurtre de Staline), 3 et 4.
D/ Passivité du personnage principal : dans les 4 romans, ils subissent le monde, jusqu'à ce qu'un évènement les pousse à la folie et au meurtre.
E/ La sexualité du personnage principal : loin de la joie et du plaisir d'un Farmer, on a toujours une femme entreprenante, avec un personnage masculin qui semble réagir de façon mécanique (1, 4).

J’avais raté ce post.
Voici ma réponse :









3 éclairages différents, 3 tableaux pour la même cathédrale (il y en a eu bien plus).










3 éclairages différents, 3 romans (*) pour la même révolte (il y en aura peut-être d’autres)

Pourquoi reprocher à l’un ce que l’on accepte avec enthousiasme chez l’autre ?
Ceci dit en toute amitié virtuelle, Olivier. ;)


(*) Je n’ai lu que ceux-là pour l’instant.

Je n'ai lut que la profondeur des tombes, très bon. On passe de l'identification au rejet des personnages de manière répétée. Une sorte d'histoire sur la folie du quotidien.