mortel choix

Salut,
Si on vous disait que vous pouvez aller à n'importe quelle période du passé ou du futur, disons pendant une année terrestre, mais que vous mourrez à l'instant même où à votre retour, vous poserez le pied à terre. Que ferez-vous ?
Star6.

Je laisserais tomber... D:)

Pour moi, ça ressemble fort à une question sans réponse.
Déjà, la condition que tu poses : la Mort... comme tu y vas...
Dans le futur : trop incertain : passer une année dans un éventuel enfer terrestre, merci bien...
Dans le passé : à la limite, par esprit de sacrifice. Par exemple, pour une journée, s'improviser garde du corps de John Lennon; mais qu'est-ce qui dit qu'il ne déclarera pas un cancer incurable deux jours plus tard...

Donc : +1 avec Bladerunner

Je crois qu'on débat d'une question qui a pas mal concernée les rock-star des années 60-70-80.

Doit-on vivre pépère longtemps ou briller comme une étoile sur un court instant ?

Pour ma part avec l'age j'ai de plus en plus envie de passer de la première proposition à la deuxième.

au milieu du tertiaire, dans le sud-est africain... j'emmènerai avec moi des bombes atomiques, des M16 et tout...
ce serait la grosse blague :D

oui, mais alors, je risquerais de ne pas exister... zut, revoilà les paradoxes :( !

oh, et puis, crotte ! puisqu'au final je dois mourrir...
;)

En fait, je posais cette question un peu débile, parce que s'il y a vraiment une chose inhérente à la condition humaine que je trouve insupportable (donc, peut-être au même titre que la mort), c'est d'être enfermé vivant dans ce laps de temps, cette prison temporelle qu'on appelle la vie. Quand on y réfléchit, aura t-on vraiment vécu que d'avoir vécu quelques dizaines d'années, prisonniers d'une époque, de nos idées forcément limitées...Dans "Bienvenue à Gattaca" (à voir absolument à mon sens), Vincent "trouve toutes les raisons de rester" (il tombe amoureux), mais part quand même un an sur Titan réaliser son rêve...
Star6.

		Citation : prisonniers d'une époque

Il est vrai qu'on dit de certaines personnes, quand elles ne le disent pas elles-mêmes, qu'elles auraient dû vivre à une époque différente.

Si j'ai bien compris ton post morca tu voudrais revenir dans le passé exterminer quelques braves australopithèques, et tu t'inquiètes des conséquence sur ta future existence.
Ah que tu es naïf mon brave morca, ne te laisses pas influencer par les théories pseudos scientifiques, saches que la Terre et tout ce qui çi trouve fut créé en 7 jours par Dieu, tu peux donc aller perpétrer ton massacre sans aucune inquétude : )))))
ps : Pourquoi utiliser des M16, alors que tu pourrais utiliser le F.A.M.A.S, un outil bien de chez nous : )
pps : sur ce je sors, et pas taper s'il vous plait.

Dans le passé, il y a environ 65 millions d'années...

		Morca se fait plaisir : au milieu du tertiaire, dans le sud-est africain... j'emmènerai avec moi des bombes atomiques, des M16 et tout... ce serait la grosse blague :D oui, mais alors, je risquerais de ne pas exister... zut, revoilà les paradoxes :( ! oh, et puis, crotte ! puisqu'au final je dois mourrir...

Si on demande l'avis des Grands Anciens :

Pour Poul Anderson le temps est élastique jusqu'à un certain point.
Tuer quelques australopithèques ne t'empechera pas d'éxister parce que tes gènes sont répartis sur toute la race, simplement une autre combinaison te donnera naissance puisque le temps retrouvera tot ou tard sa configuration. Evidemment en cas de génocide.....

Pour Ray Bradburry par contre la mort d'un seul papillon dans le passé suffit à changer profondément notre présent. Effet coriolis temporel ?

Mmmh… Voyons, voyons… Que faire devant la proposition de star6 ?

Déjà, pas de retour dans le passé. Merci. Sans façon. Je n’ai pas cette nostalgie-là. Il me suffit de penser à une rage de dents sans analgésiques pour que ça m’enlève toute velléité de retour dans le passé.

Pour une virée dans le futur. C’est différent.

J’attends d’avoir 70 balais.
Je fais un bilan de santé. Si les résultats sont pourris et me condamnent à un régime sans sel, à une interdiction formelle de haribo, à la suppression immédiate de certains crûs bordelais et à la consommation d’une simili cordarone agrémentée de simili lexomyl, ça ne fait pas un pli, je fonce dans le futur, lointain de préférence.

J’exige tout de même que soit établi un contrat sur lequel figureront quelques garanties. Ainsi, avant de partir, je demande à être accueillie à mon arrivée dans le futur par des psys qui devront être compréhensifs et conscients des quelques lacunes que je serai susceptible d’avoir dans la connaissance de mon nouvel environnement. J’exige également de ne pas être parachutée d’emblée dans une non-zone. Je préfère y aller de mon propre chef si cela s’avère nécessaire.

Avant de partir, je demande si la carte bleue est acceptée et j’emporte avec moi mon nounours parce que c’est sûr, j’aurai un peu peur. Afin de prévenir le mal, je fais explicitement consigner dans le contrat qu’il sera hors de question de me faire passer en prime time chez le Drucker du futur pour raconter cette expérience unique que j’aurai vécue (sauf évidemment si on me fait un pont d’or parce que je suis éminemment vénale)…

Une fois arrivée dans le futur, j’ai un an devant moi pour trouver une faille au contrat que je viens de signer et le résilier. Ca devrait le faire.

Ah ! J’oubliais, à mon retour, j’écris un livre.

Oui, d’accord, je sors.
Poussez pas, bon sang !