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stegg

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Nicolas de Crécy (dessin), Nicolas De Crécy (scénario)

prosopopus


prosopopus
 Pour la présente édition :

Editeur : Dupuis
Collection : Aire Libre

La critique du livre
Lire l'avis des internautes (7 réponses)

Dans la rue d'une grande ville, un homme tire sur un autre et le tue. Les gardes du corps de la personne abattu cours aprés le tueur qui va réussir à s'échapper malgrés une blessure. L'homme blessé va chez une femme avec qui il va passer la nuit. Le sang de la victime, celui du meurtrier et sa semence vont donner naissance à une étrange créature qui va poursuivre le tueur et le protéger....


c'est ainsi que commence prosopopus, une histoire étrange et envoutante. Nicolas de Crécy a fait une BD muette que pas un dialogue ou un onomatopée ne vient troubler. Cette absence de dialogue force le lecteur à suivre cette histoire à travers les dessins. il offre ainsi une façon originale de lire une BD et démontre l'importance du dessin dans le neuviéme art.


Les images de Nicolas De Crécy donne vie à ses personnages à travers un dessin sombre d'où la créature toute en couleur clair ressort. l'ambiance est glauque et violente, l'auteur n'hésite pas à montrer en paralélle un scéne de sexe et un séquence d'autopsie donnant un sentiment d'étrangeté à sa BD. Nicolas de crécyplonge aussi dans les souvenir du personnage principal afin de nous expliquer son histoire mais laisse des questions sans réponses. Chacun pourra faire ses déductions et comprendre cette oeuvre.


Si l'idée de lire un BD à travers ses images ne vous fait pas peur, je ne peut que vous conseiller cette BD originale. L'expérience est déroutante mais pas désagréable, on en ressort avec l'envie de découvrir l'oeuvre de l'auteur.




Il est grand comme un ours, a une peau tantôt blanchâtre comme du lait d'ânesses, tantôt jaunâtre comme de l'urine. Il a deux dents qui crachent de la fumée, et des yeux tout à fait humains. Il a la queue d'un petit chien. Il a les pattes griffues. Et c'est avec ces pattes qu'il attrape ceux qui l'approchent, et celui qui se fait attraper meurt sans espoir de salut.
Le prosopopus est qualifié en langue grecque d'anthropophage, car la plupart du temps il tue les hommes et les mange.
Mais il mange aussi le lait fermenté en grandes quantités.


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