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Cyril

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Body Art

Don Delillo


Body Art
Traduction : Marianne Véron
Illustration : Ian Patrick
Titre original : The Body Artist
Première parution : 2001

 Pour la présente édition :

Editeur : Actes Sud
Collection : Babel
Date de parution : 2001
ISBN : 978-2-7427-4462-2

La critique du livre
Lire l'avis des internautes (6 réponses)

Depuis le temps que j'en entendais parler, de Don

Delillo

, il fallait que j'en lise un... alors je suis allé dans un rayon livre et j'ai feuilleté pour finir par jeter mon dévolu sur ce court roman. Qu'est-ce qui m'attira ? Le titre d'abord, qui invite au voyage littéraire, comme quoi traduire un titre anglais par un autre tout aussi british peut accrocher ; car je ne crois pas que la musicalité de The body artist m'aurait autant attiré. Puis cette sensation d'une histoire atypique aussi, à la lecture du quatrième de couverture.

Mais bizarrement, maintenant que je me suis lancé dans cette critique, je me rend compte que je garde des souvenirs diffus et fragmentaires de ce roman. Cette histoire entre cette femme, Lauren, et le fantôme (?) de son mari défunt qui squatte la maison où elle s'est recluse.

Je garde l'impression d'une ambiance faite d'isolement et de nostalgie. Une introspection solitaire malgré le dialogue silencieux entre les protagonistes. J'ai trouvé que le roman peinait à démarrer, et pourtant je suis tombé sous le charme envoûtant de ce fantastique light qui flirte doucement avec la folie. Ou de cette folie qui se donne des airs de surnaturel. Allez savoir. Bref ! Si vous aimez les livres à ambiance, alors cette réflexion sur l'autre, sur le sens qu'il donne à une vie et sur notre capacité à le comprendre pourra vous séduire. Car avant toute chose, ce roman est une partition aigre-douce qui vous enveloppe et vous relâche sans effort, mais à l'instar du mari de Lauren, il viendra parfois hanter en toute tranquillité vos pensées.




Après la mort de son mari Rey Robles, Lauren Hartke, artiste, découvre bientôt qu’elle n’est pas seule avec son deuil, son corps à discipliner et son temps à organiser. Il y a un intrus dans la maison, un squatter d’origine inconnue, un être étrange et comme "inachevé". De sa physionomie, de son destin, de la plupart de ses propos, Lauren ne décrypte rien mais, dans sa voix, peu à peu, elle croit entendre non seulement la sienne, mais celle de Rey, puis leurs voix conjuguées — leurs dernières conversations peut-être…

Dans cette éblouissante variation beckettienne sur le corps, sur l’art et sur la mort, Don DeLillo explore les abîmes de la conscience, du langage, de l’espace et du temps. Un voyage philosophique en forme de descente aux enfers, au cœur de la condition humaine.





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Cette critique est signée Maralan
4 réponses y ont été apportées. Dernier message le 31/03/2010 à 12h55 par Lisbei

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