La version francaise de ce livre a en fait été traduite de l’americain par Mary Rosenthal, version americaine qui elle a été traduite du néerlandais par Danny De Laet & Willy Magiels.
(En tant que belge bilingue néerlandais/ français dans un pays ou tout le monde pourrais l’etre je trouve cela abérant).
Donc :
1968: “Sam of de Pluterdag”. Msf 14 ,Uitgeverij JM Meulenhoff.
1973: (avril): “Where were you last Pluterday?”. Daw sf Books 51.
1977: (2ème trim): « Crésudi dernier? ». Le masque sf 56.
l’Histoire
« Sam griffait désespérément les bords friables de l’abîme. Terrifié, il sentit la crampe gagner lentement mais sûrement, l’extrémité de ses doigt.
Il tomba.
Et…
Pour être tout à fait franc, Sam n’était nullement suspendu au-dessus d’une abîmes, et il n’avait pas la moindre crampe au bout des doigt. A des lieues à la ronde, pas de trace d’une abîme dont on pourrait désespérément griffer les bords. Mais un éditeur rencontré récement m’a confié qu’en jugeant un maniscrit il ne se fiait qu’à la première phrase. Il doit donc être sur des chardons ardent ! »
Dès les premières phrases l’auteur donne le ton, Sam écrivain sans un franc, tombe amoureux de Julie, la fille du richissime ministre Vandermasten . Mais Sam vit dans un monde ou il est impossible de marier une bourgeoise quand on vient du peuple. L’hardiesse est un trait de caractère prédominant chez notre héros, et tres vite il engage un flirt avec la demoiselle, qui –séduite- renqarde Sam Crésudi prochain. Dans l’euphorie Sam accepte, mais il a aucune de quel jour cela est. (voir 4ème de couverture).
Le voila donc parti a la recherche de Crésudi, mais une semaine passe et il loupe son rendez-vous. Il achete alors une machine a voyager dans le temps pour retourner a la semaine passée. Durant son périple il lui arrive plein de choses, il se retrouve (entre autre) marié a une femme qu’il n’aime pas (dont il arrivera a divorcer). Il écris la bible (ce qui le rendra très très riche et resous ainsi son problème de standing), il se fait faire des sosies, se fait arreter sans raison apparente. Il devient également un habitué du comptoir de Saint-Pierre et as un talent fou pour soudoyer la mort. En fin de compte il resous l’énigme du Crésudi et voilà le happy-end.
(enfin pas tout a fait).
Le style
Ce livre part dans tout les sens!
Van Herck
est constamment a limite du délire absurde. Mais grace a un style simple et precis l’auteur arrive néamoins a garder l’attention du lecteur.Sans poser de grande question il aime jouer avec les themes redondant à la sf (machine explorer le temps par exemple).
Vous l’aurez compris se livre se veux leger et humoristique, et il l’est! Pour cela l’auteur n’utilise que du ‘language’ courant. On y trouve que des petites phrases avec des mots simple, cela donne un livre très coloré et rythmé.
Aussi je ne l’ai pas trouvé très science fiction mais plutot surréaliste !!
A lire pour un bon moment de détente.
L’auteur
Né le 19 mai 1938, Paul