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21/09/2005
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Traduction : Michel Lederer Illustration : Manchu Titre original : Mockingbird Première parution : 1980
Pour la présente édition :
Editeur : Gallimard Collection : Folio
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La critique du livre
Lire l'avis des internautes (8 réponses)
25ème siècle.
Complétement assistée et dépendante des robots qu'elle a elle même programmés, l'humanité se meurt lentement dans une vie de loisirs et de repli sur soi, où tout problème existentiel se résout par une prise de tranquilisants.
Le monde survit grâce au dernier androîde de classe 9, Robert Spofforth, aux pouvoirs immenses mais qui pourtant ne souhaite plus qu' une chose : se suicider. Mais sa programmation le lui interdit.
Dans ce monde mourant, l'espoir viendra d'un obscur employé Paul Bentley, qui découvre par hasard une ancienne biliothèque. A l'aide de vieux films muets, il apprendra à lire et avec Mary-Lou la rebelle, partira à la recherche du savoir ancien.
"L'oiseau d' Amérique" parle de l'être humain, de ses faiblesses et des dangers qui nous guettent : l'abrutissement par la télévision, la dépendance vis à vis des machines ou des drogues médicales;
Ce roman écrit en 1980 et toujours trés actuel, nous invite à reprendre notre destin en main, à ne pas perdre notre humanité.
C'est aussi un hymne au pouvoir subversif des livres, et ça chers amis, nous ne pouvons qu' y être sensible.
En définitive, un trés grand roman, doux-amer, superbement écrit par un auteur trop rare et profondément humain.
N'hésitez pas à suivre Paul et Mary-lou dans leur quête !
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Au XXVème siècle, l'humanité s'éteint doucement, abreuvée de tranquillisants prescrits en niasse par les robots qu'elle a elle-même programmés à cette fin. Le monde repose désormais sur les épaules de Robert Spofforth, l'androïde le plus perfectionné jamais conçu, qui possède des facultés inouïes... sauf, à son grand regret, celle de se suicider.
Mais l'humanité moribonde se fend d'un dernier sursaut. Paul Bentley, petit fonctionnaire sans importance, découvre dans les vestiges d'une bibliothèque l'émerveillement de la lecture, depuis longtemps bannie, dont il partagera les joies avec Mary Lou, la jolie rebelle qui refuse ce monde mécanisé.
Un robot capable de souffrir, un couple qui redécouvre l'amour à travers les mots, est-ce là que réside l'ultime espoir de l'homme ?
Professeur de littérature à l'université de l'Ohio, Walter Tevis (1928-1984) publie "L'homme tombé du ciel", son premier roman, en 1963. Après un long silence, il revient à l'écriture en 1980 avec "L'oiseau d'Amérique", comparé à sa publication au "Meilleur des Mondes" d'Aldous Huxley et à "Fahrenheit 451" de Ray Bradbury. |
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