Ventre saint-gris ! C’est du joli ! Mon âge respectable m’empêche évidemment d’expliquer à
Gracie et
Olivier ladite contrepèterie de L’ an… Euh ! de
La balle du néant mais je confirme que
Franz a vraiment l’esprit mal tourné ! ;D
Ca me fait penser à toutes les contrepèteries proposées sur des titres connus de la SF par
Claude Ecken à la fin de son recueil
Le monde tous droits réservés.
Mais nous nous fourvoyons, ce me semble… ;)
…
Parler de
Les futurs mystères de Paris, c’est forcément avoir à évoquer un univers plutôt déjanté plein d’humour et de délires en tout genre. Accepter d’y rentrer, c’est être quasiment assuré de passer un bon moment sinon c’est à coup sûr être agacé vite fait, bien fait comme c’est, amha, le risque avec tous les bouquins maniant l’humour dès lors qu’on ne rentre pas en résonnance avec cet humour.
Il me semble que
Les futurs mystères de Paris est moins facile à lire qu’il n'y paraît de prime abord. Je m’explique : les textes sont en général bourrés de clins d’œil. Lire un bouquin d’
ElRolando, c’est comme trouver un texte sur le Net avec plein de liens à cliquer. Si on ne les clique pas, on perd une partie de l’information sans d’ailleurs que l’histoire n’en devienne déplaisante pour autant. Alors j’ai pas mal cliqué et bouquiné à côté. De la vie de Timothy Leary à la philosophie de Jung, la fourchette a été large et réjouissante.
La balle du néant a été mon premier contact avec l’univers de Tem. Mention spéciale pour l’
aya Gloria qui figure dans mon panthéon personnel d’IA avec ses multiples et improbables escapades multi-supports.
Palme d’or à l’idée de la
transparence. Pour Tem, pas toujours facile à vivre cette transparence mais dans notre société qui
se flique inexorablement et où il va être de plus en plus difficile
de commander une pizza , ce serait parfois vraiment cool d’avoir ce don qui…
STOP. Je ne développe pas. C’est hors-sujet et accessoirement, c’est mauvais pour ma tension.
Pour conclure, j'ajouterai que si
La balle du Néant m’a fait découvrir l’univers de Tem, je n’en ai pas moins largement préféré
L’Odyssée de l’espèce qui nous apporte quelques lumières bienvenues sur la Grande Terreur.