|
|
|
|
|
| | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
10/11/2004
| |
|
|
|
|
23
critiques | |
|
|
|
|
651
messages | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La critique du livre
Lire l'avis des internautes (6 réponses)
Aller, la science-fiction étant de moins en moins monopolistique dans les fiches, je me lance dans celle-ci. J'avais découvert Stefan Zweig par un très beau film : l'adaptation de Lettre d'une inconnue. Depuis, je me dis qu'il faudrait que je le lise ; alors, lorsque je tombe sur Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme et Le joueur d'échec, je me saisi de l'occasion.
Le joueur d'échec part à priori d'un thème peu exaltant : une partie d'échec entre le champion du monde -- un idiot, génie des échec, mais arrogant -- en titre et un inconnu lors d'un voyage en bateau. Mais Zweig réussi à donner à ce récit une force, une tension qui d'une certaine manière transcende les lignes de fractures qui sous-tendent une partie d'échec : Un affrontement entre deux cerveaux selon Zweig.
Ainsi, à travers ce "simple" affrontement, l'auteur nous décrit une lutte à mort entre deux esprits pour la domination ; le jeu d'échec sort de son cadre purement formel et intellectuel pour devenir une arène où deux fauves -- deux cerveaux calculateurs -- s'opposent.
Et enfin, Zweig profite aussi de cette histoire de jeu d'échec pour une mise en abîme concenant le totalitarisme nazi dans un style très kafkaïen j'ai trouvé...
Un court roman que je ne peux que conseiller.
|
|
|
|
Qui est cet inconnu capable d'en remontrer au grand Czentovic, le chanpion mondial des échecs, véritable prodige aussi fruste qu'antipathique ? Peut-on croire, comme il l'affirme, qu'il n'a pas joué depuis plus de vingt ans ? Voilà un mystère que les passagers oisifs de ce paquebot de luxe aimeraient bien percer. Le narateur y parviendra. Les circonstances dans lesquelles l'inconnu a acquis cette sciences sont terrible. Elles nous reportent aux experimentations nazies sur les elfes de l'isolement absolu, lorsque aux frontieres de la folies, entre deux interrogatoires, le cerveau humain pavient à déployer ses facultés les plus étranges. Une fables inquiètante, fantastique, qui comme le dit le personnage avec une ironie douleureuse, « pourrait servir illustration la charmante époque ou nous vivons ». |
|
|
|
|
|
Vous aimez ce livre ou cette critique ? Faites-en part à vos amis !
Lire l'avis des internautes (6 réponses)
|