Hello,
Ok, ok, pas la tête ! je viens de trouver comment insérer une chronique. Je sais, c'est pas malin. Je me répète donc, histoire que ce soit à la bonne place :
Peut-on dire d’un bijou qu’il a été tricoté avec amour ? Sans doute non. Pas plus que si son ramage se rapporte à son plumage, il partira à point, laissant coi les vils flatteurs. Pourtant, Pax Americana est exactement ça. Et plus encore. Au-delà de l’humour — oscillant entre potache et third degree — il y a de vrais morceaux de conte philosophique dedans. De l’anticipation jubilatoire.
Pitch (comme on dit dans les milieux autorisés (auto risés ?)) : Les Etats-Unis se sont appropriés tous les stocks de pétrole du monde, histoire de sauvegarder « l’américan way of life ».Mais voilà, l’or noir est soluble dans le temps. La déplétion va frapper l’aigle d’argent, alors, le premier président latino de son histoire va tenter un rapprochement avec la vieille Europe. Vieille dame qui a eu tout le loisir de développer des énergies alternatives. Forcément, la pénurie, ça motive. Cette rencontre est un exercice périlleux et contre nature pour les lobbies de l’ultra consumérisme énergétique. Manquerait plus que, pour sa première visite à Paris, il Présidente soit la victime d’un horrible attentat…
Tout ceci pour dire que la logique de l’argumentation géopolitique sidère par sa limpidité. Et, comme tous ceux qui ferraillent un peu du stylo, je me botte le fondement de ne pas y avoir pensé avant Lui ! D’aucuns, à l’urètre auto réfrigéré, embrocheront cette apparente simplicité de la pointe d’un sourire en coin de spécialistes plénipotentiaires de l’avenir incertain. Qu’importe ! La lecture de cette novella (90 pages et demie) est un pur moment de bonheur pour un prix inférieur à 10 litres de super sans plomb. Et puis, plus ça va, moins on va loin avec 10 litres. Alors pourquoi se le refuser ? Pas de temps mort. Rien qui dépasse, et une fin qui tirerait des larmes en faisant pisser de rire. Quand je dis que c’est du bonheur, ah mais !