2017, faudra-t-il accoucher tes lectures avec le forceps?

Concernant Hyperion, je persiste et signe poursuivant ce matin plus avant ma relecture. L'oeuvre me semble un grand bazar SF au sens quantitatif du terme. Basta. J'ai uploadé la critique de Gui, y ajoutant un résumé de mes présents propos, pensant amorcer au bon endroit des réactions à une polémique délibérée.

tj

		Citation : un peu gonflé de le ressortir en Lunes d'encre à ce prix ..

Il y a plus généralement un vrai problème du prix du livre. Mais le sujet semble tabou. Les amorces sur le sujet, ici, n'ont jamais engendré une vraie discussion.

l

		Citation : es VO françaises vont se raréfier pour moi ...

..une raison..? Perso, çà aurait plutôt tendance à me motiver à l'achat.

		Citation : et non, tu n'est pas le seul à apprécier Helliconia .

>>> Yeeeeeeeeeeeeees

		Citation : Si tu veux du planet opéra , tu as déjà lu la trilogie MARS de KSR ?

Je l'ai abandonné sur le chemin de la lecture. KSR me laisse bailleur. Mais je comprend que d'autres sensibilités puissent s'y attacher.

		Olivier : du côté de Silverberg, (...) La face des eaux (...)

Malgré quelques longueurs, j’avais passé un très bon moment à la lecture de La Face des eaux.

Il faut dire que les conditions de lectures étaient idéales : le bruit des vagues dans les oreilles, les grains de sable qui glissent entre les pages…^^


Comme Silverberg l’a fait de la planète géante de Jack Vance pour Majipoor, il s’est inspiré d’Helliconia pour le cycle du nouveau printemps.

Je le mentionne à titre de curiosité, lacroute, car il n’a certainement pas l’ampleur et l’ambition du cycle de Brian Aldiss, tel que tu nous l’a souvent décrit...!

		Citation : le bruit des vagues dans les oreilles, les grains de sable qui glissent entre les pages…

Joli
Ce qui en mode réduction donne "le bruit des vagues ... entre les pages"
Allez, va, adjugé pour le nouveau printemps

Mille barbes !
J'ai oublié de mentionner Le creuset du temps de Brunner !

Pour le creuset du temps, touchons du bois, je le lirai bien un de ses jours...

Un planet opera ? Parmi les pas cités souvent je pense à l'invincible de Lem, à Bios de RC Wilson... Sinon en hard / near future, j'ai plein de titres mais toi lacroute, il te faut du flamboyant-poétique, si je me rappelle bien, Bradbury toussa.
Sinon complètement d'accord avec ta critique d'Hyperion comme grand bazar SF. Et la suite les chants, encore pire... Mais moi je n'aime pas non plus ces récits fantastiques, à Simmons, pas pu continuer l'échiquier du mal (SF ou fantastique ?), ouvert et refermé illico Terreur, à la première page je suis sûr que ça va pas me plaire... Et the abominable, sans doute même chose, pourtant j'adore les récits himalayens...

		Jim à propos de la face des eaux : Il faut dire que les conditions de lectures étaient idéales : le bruit des vagues dans les oreilles, les grains de sable qui glissent entre les pages…^^

On ne dira jamais assez l'importance que le contexte a sur le ressenti d'une oeuvre quelle qu'elle soit, et de sa persistance dans notre mémoire.

Jim, je note ton souci de trouver un endroit approprié aux titres des livres que tu lis. T'es allé où pour lire les Cavernes d'acier? Dune? ou encore Le monde du fleuve? :)

Je manœuvre un peu aussi à la manière de Jim en suivant des considérations climatiques.

Par exemple, la Cie des Glaces: à l'époque de ses sorties presse, si j'ai acheté les 62 tomes neufs immédiatement, je regroupais leurs lectures en été: un peu comme si je m'offrais en pleine canicule des glaçons dans la menthe à l'eau.

A l'inverse, Helliconia l'été, je me souviens de me l'être fait en hiver sous la couette, comme si le pavé je me l'étais glissé sous les draps à la manière d"une bouillotte.

Ainsi,BDN te voir collé à:



... par nos temps qui courent, perso je ne pourrai pas.

En hiver, il me faut comme l'oignon, toute une superposition de pelures d'été en matière de lectures, style relire "L'étranger" de Camus sept fois de suite en janvier.

Il n'y a rien de plus relatif (après la relativité) que notre perception de la température. Et tout bon physicien (prenons Einstein) dirait que tout est question de chaleur, et non pas de température. Actuellement, j'habite en Norvège depuis maintenant plusieurs mois, et le point critique, c'est plutôt la nuit qui est looonnnnngue, ou bien le jour qui est vraiment court, je ne sais plus trop.

Tout ça pour dire que tu dois lire absolument cette BD, et comme l'a écrit Chateaureynaud dans une de ses nouvelles que j'ai lu il n'y a pas si longtemps :
" Comment témoigner l'étrangeté d'être au monde, un coeur effaré sous les astres, si l'on n'y ressent plus rien, si l'on n'y fait plus que se souvenir? Le monde brûle et glace, il griffe, il mord. Il est hanté de femmes au regard de folles ou d'affamées, qui cherchent quelque chose ou quelqu'un au long des rues."

Je ne sais pas dans quel topic le partager mais la page Facebook de Thomas Pesquet (notre astronaute français actuellement dans l'espace) est un vrai émerveillement, il y publie quasiment chaque jour des photos de la Terre vue de la station spatiale. Et les commentaires des gens détonnent de bien d'autres pages de médias par exemple qui concentrent toute la médiocrité d'internet et de la prétendue actualité dont on nous sert la soupe.