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| | Citation :
nooonnnn pas Eugénie Grandet |
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C'est sûr qu'à 12 ou 13 ans, cela a tout du pensum.
Je me suis remis aux classiques vers la vingtaine, en commençant par les textes étudiés au lycée, et les livres que j'avais lu et détestés à l'époque.
Et c'est le plus souvent passé comme une lettre à la poste.
Il ne faut pas oublier qu'à l'époque où ils étaient publiés, ils étaient destinés à des adultes, et lus par des adultes. Voire poursuivis en justice, comme Flaubert ou Baudelaire (qui sera lui condamné, ce qui en dit long sur l'infamie du droit pénal de l'époque).
Sans doute faut-il avoir un peu de bouteille pour les apprécier.
Et puis le père Grandet, quel magnifique portrait chabrolien d'un bourgeois opportuniste, et avare maladif qui cause le malheur de sa fille ! Marc Dugain va d'ailleurs l'adapter au cinéma.
Il faut dire aussi que j'ai eu la chance d'avoir un excellent prof de français :
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L'éducation sentimentale ? Y a-t-il de plus magnifiques loosers ? Peu de gens se sont autant moqués des illusions de leur génération. A vous d'écrire plus tard la même chose sur la vôtre."
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Le colonel Chabert, c'est le Rambo de l'époque. Des guerres et leurs anciens combattants que tout le monde veut oublier."