A la rentrée de septembre , lecture des membres ...

Couloirs sans issue d'Alain Dorémieux, que j'ai trouvé intéressant, quoique parfois un cran au dessous de ses Promenades au bord du gouffre.
J'ai continué sur Maison basse de Marcel Aymé, roman fort intéressant explorant le malaise de l'urbanisme (il tire à boulets rouges sur Le Corbusier et cie, ça j'aime) dans un étrange roman choral où les habitants d'un immeuble se croisent sans vraiment se rencontrer. Un roman qui anticipe Les petits enfants du siècle de Christiane Rochefort (sur les grands ensembles construits durant les 30 glorieuses) voire de façon plus diffuse Les monades urbaines.

		Citation : Le Beaujolais nouveau est arrivé de René Fallet .

Je te conseille sa biographie signée Michel Lecureur. Le biographe a eu accès au journal inédit de Fallet, et c'est magnifiquement écrit (le journal comme la bio).

Le livre d'or d'Orbit : l'anthologie de Damon Knight une anthologie des mythiques antho de Damon Knight, qui jouèrent un si grand rôle dans l'éclosion de la New wave.

Petite pause dans le livre d'or d'Orbit, assez moyen.
J'ai lu un excellent polar, Divorce, Jack de Colin Bateman, où un journaliste va se retrouver embringué dans le merdier nord-irlandais. Car non content d'être athée, le bonhomme ne considère pas plus l'Ulster comme britannique ou irlandaise, mais simplement comme chez lui.
Entre mille et une péripéties et autant de rebondissements, ça tire à boulets rouges sur toutes les factions nationalistes et leurs religions, et c'est assez jouissif.

Une petite cure de Banks : après l'Homme des Jeux, relecture d'Excession

Après Elegie pour un ange (qui a révélé que je devais avoir un côté girly et dont j'ai fait une chronique sur mon[url] http://blogajesskaan.blogspot.fr/[/url]... Le premier qui se marre, je lui en colle une)
Stephen King juste après le crepuscule

Après la Fille Automate (excellent, noir et prophétique), je commence la trilogie Temps/Espace/Origine de Stephen Baxter dont j'ai presque fini le premier tome. C'est la première fois que je lis cet auteur, et malgré certains aspects que je ne cerne pas toujours bien (est-il vraiment pro-américain ou est-ce du cynisme ou un mélange des 2) je trouve pas mal d'idées intéressantes

bonne journée!

Est-ce moi qui blasphème en ton nom, seigneur ?
Probablement l'une des plus belles nouvelles signées Daniel Walther (saluons sa réédition chez Rivière blanche), belle synthèse de l'auteur : écriture poétique, monde en pleine décomposition, angoisse métaphysique, érotisme piégé, rédemption souhaitée mais impossible... Un très, très grand texte, vraiment.

Je continue dans le même format avec Les lubies lunatiques de Fritz Leiber, une anthologie signée Dorémieux.

		Olivier : Est-ce moi qui blasphème en ton nom, seigneur ?

Il faudrait que je la relise, celle-ci.

J'aime beaucoup l'univers singulier de Daniel Walther mais il exige de moi une disponibilité d'esprit plus grande qu'à l'accoutumée, et le jour de la lecture de cette nouvelle, je sentais bien que je n'y parvenais pas :-(

		Olivier : (saluons sa réédition chez Rivière blanche)

+100 !

		Olivier : Les lubies lunatiques de Fritz Leiber, une anthologie signée Dorémieux.

Je l'avais trouvé très bonne, cette anthologie.

(en même temps, c'est la qualité ordinaire quand Dorémieux est au commande... ^^)

Black-out de Connie Willis. Délicieusement bavard et british.

Merci pour ton avis, Le Gaidol, encore un Willis qui a tout pour me plaire, d'après ce que tu en dis ;-).