A quoi ça rime de lire en novembre ?

A rien.
C'est bien là l'essentiel.

Après le très dispensable La cabane de l'aiguilleur, premier roman de R.C Wilson, entamé le très noir/amer/désespéré 334 de Thomas Disch.
Ouch ! Vais pas me le lire d'une traite celui-là.
(sacré bon bouquin mais d'une froideur et d'une dureté terribles, glaçantes.)

Bonjour...

je viens apporter ma maigre contribution de nouveau sur ce forum.

Ayant pas mal de lacunes en SF, j'essaye de faire mon retard sur les grands classiques...
J'entâme le tome 2 du cycle Fleuve de l'éternité, Le bateau fabuleux de Philip José Farmer.

Très bon choix...

Et bienvenue ici ! :]

fini Jonathan Strange & Mr Norrell. Très divertissant, un peu inégal par moment peut être, mais à mon avis bien loin du mauvais livre décrit dans ces fora.

Je vais commencer Isolation de Greg Egan

Histoire de la Rome antique de Lucien Jerphagnon.
Je crois que j'ai rarement lu un livre aussi passionnant, alors que je n'ai pas d'affinités particulières avec cette très longue période.
Tout d'abord parce que l'auteur est un redoutable conteur : oubliez l'histoire qui vous annone des dates et des noms, ici vous êtes aux cotés des grands personnages, des décisions qu'ils doivent prendre, mais aussi du petit peuple, des monuments que l'on constuit...
Oubliez également tous vos préjugés sur Rome, notamment les siècles de diffamation chrétienne d'empereurs aussi immenses que Néron ou Tibère. Tous vos préjugés sont décapés avec la plus extrême vigueur, pour mieux vous plonger dans une époque qui n'a plus grand chose de commun avec la notre.
Mais surtout, l'un des points forts, c'est de s'intéresser à l'évolution des idées, tant religieuses que philosophiques (il faut dire que l'auteur est historien de la philosophie de formation), notamment des nombreuses mues de ce que l'on appelle avec une scandaleuse paresse chrétienne le paganisme.
Enfin, amis anticléricaux, mes frères, plongez-vous avec délice dans ce livre qui rétablit quelques vérités bien senties sur le christianisme, notamment sa soi-disant transmission des textes antiques.

Je continue dans les essais avec Crises de Léon de Mattis, sur la crise actuelle. L'auteur a le grand mérite de ne pas parler de l'intérieur comme un économiste, mais se situe d'avantage sous le parrainage de Marcel Mauss et de son étude du fétichisme des sociétés primitives, tant il est vrai que son regard "extérieur" nous montre finalement à quel point nos sociétés capitalistes en sont finalement si peu différentes.

L'Ostal du mystère de José Michel. puis un très bon Pierre Siniac , " Monsieur Cauchemar"..

Fini Green War de JM Ligny (critique sur mon blog) bon polar futuriste avec un dénouement assez surprenant...

attaque prédateurs de chattam

Le tout premier roman de Thierry Jonquet, Le bal des débris , qui rime avec exquis.

		Citation : puis un très bon Pierre Siniac , " Monsieur Cauchemar"..

Un excellent Siniac, qui non content de poser les bases du fanpol (polar fantastique), propose au lecteur plusieurs fins différentes au choix ! Sacré SIniac : un auteur malheureusement trop oublié et tellement indispensable.

Ce procédé de choix parmi des fins multiples, ça me rappelle l'excellentissime nouvelle Les blousons gris de Gérard Klein.

La clef des mensonges de J.B Pouy...:)

Mmmm, je vais me noter cette Histoire de la Rome antique, ce que tu en dis m'intéresse, merci Olivier !

Pour ma part, comme je suis fatiguée je relis du simple, en l'occurrence La chanteuse-Crystal, de McCaffrey, avant de me plonger dans Encre, de Hal Duncan :-).