A quoi ça rime de lire en novembre ?

J'ai lu Ces choses que nous n'avons pas vues venir, de Steven Amsterdam, et je m'y suis copieusement em***. Quelqu'un d'autre l'a lu ? J'ai peut-être raté un truc ?

		Lisbei : Ces choses que nous n'avons pas vues venir [...] Quelqu'un d'autre l'a lu ?

Je ne l'ai pas lu. J'étais assez tenté mais j'ai lu trop d'avis allant dans ton sens !

Pour ma part, je ne sais pas trop quoi penser de ce roman.
S'il est bref et sa discontinuité narrative l'apparente à un recueil de nouvelles (2 bons points pour moi), il ronronne rapidement, tourne pas mal en rond, est plutôt monocorde et manque de tension dramatique.
Bien que le héros vive des péripéties vraiment pas banales, l'auteur dépeint avec brio l'essence même du quotidien (fut-il apocalyptique) : chiant et morne.
Bien aimé la fin par contre, les 3 derniers chapitres réhaussent nettement l'intérêt après, il est vrai, un sérieux coup de mou.

Ceci dit, à ce prix là (moins de 6 euros), tu peux te laisser tenter Jim.
D'autant que je ne le juge pas aussi sévèrement que peut le laisser penser mon post.

		scifictif : Ceci dit, à ce prix là (moins de 6 euros), tu peux te laisser tenter Jim. D'autant que je ne le juge pas aussi sévèrement que peut le laisser penser mon post.

Oh, je ne fais pas une croix définitive sur ce titre...
(d'autant que les caractéristiques que tu évoques [concision, type de narration] correspondent assez bien à mes goûts.)

Disons qu'il change de catégorie : d'"envie" à "curiosité". ^^

le Peter Pan de J.M. Barrie; je savais pas que c'était un bouquin à la base...

Il me semble que c'est une pièce de théâtre à la base et le personnage de Peter Pan était joué par une petite fille.

Hmmmmm
Je l ai pas mal aimé ce bouquin d'Amsterdam
Rejoint un peu La route ou certaines nouvelles de McHugh dans le concept du post apo sans glamour

Ce mois ci, ma bibliothécaire m'a passé deux livres sur P. K. DICK:
-La fille aux cheveux noir
-Dernière conversation avant les étoiles. (approprié pour le 21/12/12 je trouve)
J'ai quand même peur que ça ne me plaise pas.

Y a t il quelqu'un qui connaisse?
GFS

		girlfromspace : La fille aux cheveux noir

J'en garde le souvenir, lointain, d'un livre étrange, auquel j'accrochais difficilement.
Il semble qu'il est surtout destiné aux fervents dickophiles (dont je ne suis pas).

Je trouve que Claude Ecken le décrit assez bien dans sa critique (reprise sur nooSFere).
Extraits :
"Il ne s'agit pas là d'un roman inédit, plutôt d'un recueil de lettres entrecoupé de relations de rêves correspondant à la période 1972-1976 [...]
L'essentiel des lettres tourne autour de cet idéal féminin, qu'il se nomme Kathy, Jamis, Linda ou Tessa [...]
Il est rare qu'un auteur se mette ainsi à nu, dévoilant des pans entier de sa personnalité, même les moins favorables.
[...] Norman Spinrad (...) rappelle judicieusement dans sa préface que ce livre « n'est ni un roman, ni une biographie, ni des mémoires, ni un traité philosophique, même si en un sens il est tout cela à la fois. »
[...] seuls les inconditionnels de Dick apprécieront ce livre dans sa juste perspective. "

		girlfromspace : Dernière conversation avant les étoiles. (approprié pour le 21/12/12 je trouve)

Bon souvenir de celui-là
(mais il faut dire que je préfère Dick en entretiens qu'en romans).

Olivier en a fait une chronique.

>tj : à propos du bouquin d'Amsterdam, j'aime bien le concept, c'est juste que je trouve que l'auteur ne fait pas du bon boulot de romancier, et qu'il demande trop à son lecteur. Par exemple, dans une ambiance post-apo où l'atmosphère est délétère au maximum, il laisse son "héros" sous la pluie, dans une forêt, sans rien à bouffer et sans moyen de transport, avec une blessure par balle à la cuisse. Fin du chapitre. Dans le suivant, on est ailleurs, plus tard, on ne saura jamais comment le gars s'en est sorti. Personnellement, j'aurais tendance à penser qu'à part une intervention magique... Et c'est le premier exemple flagrant, mais pas le seul. Pour moi, soûlant. Je n'aime pas les auteurs qui ont apparemment l'impression qu'avoir une bonne idée suffit. Mais bon, c'que j'en dis, hein...