Ce que les membres lisent en novembre

Il fallait bien que quelqu'un s'y colle, non ?

Fini hier Histoires de l'an 2000 qui m'a laissé une impression assez mitigée, les différents textes oscillant entre la clairvoyance, parfois stupéfiante, voire même horrifiante, et le cliché, au moins sur le plan du thème principal, celui de la facture et du récit conté proprement dit étant d'autres sujets. Je le recommande malgré tout, et en particulier à tous ceux qui estiment défaillantes les capacités prédictives de la SF – encore que dans ce cas précis il s'agit peut-être plus d'illustrations de problèmes laissés trop longtemps sous le tapis que de prospectives...

Je commence ce soir La Cité des permutants, histoire de voir si Egan se débrouille mieux sur un roman que dans ses nouvelles.

Une autre histoire des trente glorieuses, qui explore l'envers du décor, de façon bien trop superficielle à mon goût, et dont la seule qualité reste finalement l'esprit de synthèse et le caractère pionnier d'un tel sujet, jusqu'ici assez partielle et parcellaire (je pense par exemple au Grand massacre, de Kastler et cie).

Des noeuds d'acier de Sandrine Collette : un premier roman qui m'évoque à la fois Pelot (le paysage vosgiens et les personnages barrés) et Jonquet (la folie, la claustration). J'attends de voir ce que ça va donner.

		Citation : Une autre histoire des trente glorieuses, qui explore l'envers du décor, de façon bien trop superficielle à mon goût, et dont la seule qualité reste finalement l'esprit de synthèse et le caractère pionnier d'un tel sujet, jusqu'ici assez partielle et parcellaire (je pense par exemple au Grand massacre, de Kastler et cie).

Zut ! Il est dans ma PAL. L'approche m'intéressait, mais si tu dis qu'elle s'avère superficielle, c'est dommage.

Je suis en train de terminer Mordred de Justine Niogret. L'auteur remonte dans mon estime après un Gueule de truie raté.
Pour la suite, j'hésite entre Osama et Qui a peur de la mort ?

Une petite nouvelle de Robert Silverberg, Le dibbuk de Mazel Tov 4.
Humour et message de tolérance.
Rien d'inoubliable mais sympathique
(et tout à fait accessible pour qui, comme moi, ne connais guère la culture juive).



Sinon, je n'arrête pas de me plonger, avec un plaisir sans cesse renouvelé, dans les écrits de Thomas Disch.

The Village Alien, sa critique du Communion de Whitley Strieber, (récit de son "abduction" par des extraterrestres) est éclairante, puis fort drôle dans son orientation finale, inattendue.

Prochaine étape : Science Fiction as a Church ; tout un programme...^^

		Citation : Je commence ce soir La Cité des permutants, histoire de voir si Egan se débrouille mieux sur un roman que dans ses nouvelles.

Et moi qui espérait qu' Axiomatique serait plus enthousiasmant que L'énigme de l'univers.

Ce n'est que mon avis, bien sûr...

		Butch : Et moi qui espérait qu' Axiomatique serait plus enthousiasmant que L'énigme de l'univers.

J'ai trouvé que cet illustre* recueil contenait quelques très belles nouvelles.

(pas lu les autres, à part deux textes)


*du moins, au sein du fandom français, à sa sortie.

Je trouve que Egan est meilleur dans les nouvelles que dans les romans mais la Cité des Permutants est un de mes meilleurs souvenirs de SF de ces 15 dernières années. C'est sûr que ça plaira pas à tout le monde.

		Citation : J'ai trouvé que cet illustre* recueil contenait quelques très belles nouvelles.

J'ai même été surpris de voir à quel point elles étaient finalement très peu, voire pas du tout hard-sf, si l'on excepte la première.

J'ai également trouvé ce recueil excellent, bien meilleur que Radieux.

Spéciale dédicace pour toi Gui :

L'enlèvement.
En apprenant à être moi.