Dark City

Bah on peut imaginer que c'était pas sa première injection, qu'il à toujours fait une sorte de rejet du traitement jusqu'à ce que le vase déborde et là il devient meneur, dieu, Mandella, Luther King, Neo.
C'est Marrant j'arrive à trouver des noms dans les pages d'histoire ou dans la SFmais pas dans notre monde actuel.
C'est ti qui zauraient réussi à mieux doser, pour que ça passe mieux, que ça fasse un peu moins mal au niveau de la pénétration !!!???

		Citation : mais pas dans notre monde actuel.

Frigide Barjot.


Celle-là après la photo "monstre" tu l'as bien mérité ^^

Après ce qu'a développé Jean-jean (et le contrepoint mentionné par Butch), je n'ai pas beaucoup à ajouter.

J'étais séduit par le début du film qui présente des idées et images stimulantes, comme peu de productions de genre le font ; et si j'avais trouvé la progression scénaristique (de l'intrigue et des personnages) au niveau, je n'aurais guère trouver à redire. Seulement, ç’a été tout le contraire ; et j’ai ressenti une rupture d’équilibre généralisée, avec des personnages secondaires mis peu à peu sur des voies de garage pour laisser la place à un héros malgré lui qui finira super-héros inarrêtable (dans un dénouement qui jure avec le mélange film noir/expressionisme allemand qui faisait un des charmes du récit).

		Gui : Accessoirement, et avec des productions comme Cube ou Bienvenue à Gattaca, voire même Passé virtuel, je considère ce film comme un des pionniers du renouveau* que connaît la SF au cinéma depuis une bonne quinzaine d'années (...) *par "renouveau" j'entends les films qui dépassent le stade des effets spéciaux gratuits et de l'action trépidante au détriment d'un récit et/ou d'idées et/ou de prétentions artistiques.

Malgré les reproches que je peux faire à Dark city (et à Cube, que je déteste), je suis plutôt d’accord avec ça.
Cette époque (~1997/1999) était enthousiasmante par ses propositions de cinéma SF.

Globalement d'accord.
J'ai pas accroché sur Cube non plus, mais Cypher ne m'a pas déplu.

		Citation : Cypher ne m'a pas déplu

Pareil. Il manquait un je ne sais quoi pour devenir vraiment costaud... Cube, j'avoue, je ne me souviens pas sauf en très gros! Je le reverrai un de ces quatre...
Mais on dévie, on dévie ^^

En même temps, c'est pas comme si on en avait pas l'habitude... ^^

Bonjour, j'ai personnellement beaucoup apprécié regarder ce film.
Certes, il souffre d'un budget un peu limité (comparé à Matrix sorti l'année suivante par exemple) et peut être certains choix artistiques lui donneront un aspect "old fashion" plus ou moins attirant. Mais honnêtement, son scénario vaut le coup d'être suivi jusqu'à la fin.

		Citation : Accessoirement, et avec des productions comme Cube ou Bienvenue à Gattaca, voire même Passé virtuel, je considère ce film comme un des pionniers du renouveau* que connaît la SF au cinéma depuis une bonne quinzaine d'années et qui fait que ce genre sur ce média commence à devenir respectable... * par "renouveau" j'entends les films qui dépassent le stade des effets spéciaux gratuits et de l'action trépidante au détriment d'un récit et/ou d'idées et/ou de prétentions artistiques.

Tout pareil, Gui sors de ma tête : )

Hello, TOUKO ! Ça faissait un bail ; content de te relire ici. ^^

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		Gui : […] renouveau* que connaît la SF au cinéma depuis une bonne quinzaine d'années […] * par "renouveau" j'entends les films qui dépassent le stade des effets spéciaux gratuits et de l'action trépidante au détriment d'un récit et/ou d'idées et/ou de prétentions artistiques.

Je reviens là-dessus, car je ne suis pas convaincu qu’un tel renouveau ait vraiment eu lieu.
Du moins aux Etats-Unis et à Hollywood, qui reste la vitrine mondiale de ce genre au cinéma.

Il y a bien des films à budgets restreints qui, par orientation artistique et/ou obligation budgétaire, évitent les effets spéciaux à outrance et se reconcentrent sur le récit et les idées.
(dans cette catégorie, je rangerais des films comme Primer, Moon ou Monsters – sur lesquels, soit dit en passant, j’ai de nombreuses réserves – ou encore Another Earth)
Mais aujourd’hui, la dichotomie « gros films simplistes/petits films (parfois) intéressants mais forcément limités en moyens » me semble quand même bien opérante, dans un contexte où on parle beaucoup de la disparition des productions dites moyennes.

Quand je me rappelle l’époque prometteuse de la fin de siècle, je repense souvent aux débuts d’Andrew Niccol. Gattaca, était vue comme une production moyenne (je l’avais vu à Toulouse dans une petite salle UGC qui récupérait les films hollywoodiens n’étant pas admis à cotoyer les mastodontes – américains ou français - du multiplexe de la même chaîne) mais dont l’affiche bénéficiait d’un couple glamour (à l’écran comme à la ville) et d’un compositeur prestigieux.
Puis son scénario de Truman Show (certes plus noir que la version filmée) donnait un film porté par une mégastar et s’appuyant sur un réalisateur émérite (qui à mon sens apportait un savoir-faire dans la mise en scène qui manquait à Gattaca).

C’est ce genre de combinaisons qui me semble manquer aujourd’hui…