Editions & Collections

Peut être de ne pas se moquer du lecteur.

Un beau livre doit être un produit de qualité. Alors faire l'éffort d'acheter le livre en belle édition et se retrouver avec une merde ( fautes d'orthographe, couverture qui se décolle, etc. ). Maintenant heureusement que tous les éditeurs ne sont pas comme cela

Maintenant que doit faire le lecteur : acheter très souvent soit en poch
e, soit en occasion; ou acheter rarement mais des editions plus de luxe ?

Ceci dit je connais plus le monde de l'édition BD. A une certaine époque ils ont tué la poule aux oeufs d'or en multipliant les editions collectors de mauvaise qualité ( la signature imprimé de l'auteur sur le bouquin et hop j'augmente l'album de 20 euros minimum )

		Citation : Maintenant que doit faire le lecteur : acheter très souvent soit en poche, soit en occasion; ou acheter rarement mais des editions plus de luxe ?

Personnellement je fais les deux...

Une simple petite question comme çà en passant, sans vouloir éveiller des polémiques..!
Je me suis toujours posé la question de savoir comment les auteurs et les éditeurs vivent le prêt gratuit de livres en bibliothèque..!

		Citation : Personnellement je fais les deux...

Moi aussi.

A ma connaissance il y a un système de rétribution.
Je crois (mas je ne suis pas trés sûr de moi) que les bibliothèque reverse quelque chose. Les livres soumis à droit d'auteur leur serait "loué"...

		Citation : Je me suis toujours posé la question de savoir comment les auteurs et les éditeurs vivent le prêt gratuit de livres en bibliothèque..!

Avant la loi Aillagon, il n'y avait aucune somme reversée sur le prêt à l'auteur ni à l'éditeur, qui touchaient simplement ce qu'ils touchent sur tout livre vendu.
Les bibliothèques achetaient les livres avec en moyenne une réduction du prix public variant entre 25 et 30% (je mets à part les solderies, qui vendent le plus souvent à moins de 50% du prix pubilc).
Depuis la loi Aillagon, les remises sont plafonnées à 9%, le différentiel de la remise étant mis dans un pot commun, qui sera ensuite reversé aux auteurs et éditeurs dans des conditions encore très floues.

Je ne suis pas trop au faite de la position des éditeurs, tellement ceux-ci sont nombreux et divers (disons que ça va de Harlequin aux éditions universitaires ultra-spécialisées).
Les auteurs se divisent grosso modo en deux camps :
les tenants de la gratuité (on y trouve par exemple Cavanna ou le philosophe Miche Onfray) et les tenants d'une rémunération (comme Tahar Ben Jelloun).

Voilà ce que je peux dire, en attente éventuelle d'autres questions de votre part.

		Citation : Je me suis toujours posé la question de savoir comment les auteurs et les éditeurs vivent le prêt gratuit de livres en bibliothèque..!

Pour ma part, très bien. Il est indispensable que les gens qui n'ont pas (beaucoup) d'argent puissent avoir accès librement et gratuitement à la culture. Que des auteurs vendant beaucoup plus que moi soient contre me semble tout simplement obscène.

ElJusticiero, je sur plussoie

N'oublions pas qu'il ne s'agit pas d'un effort des bibliothèque pour prendre aux auteurs/éditeur/et tout autre créateur du livre et de donner aux lecteurs , comme le ferait un robien des livres; il s'agit aussi de donner aux auteurs (bon un public potentiel mais tout le monde connais cet argument) de quoi remplir leur bouquin, et attention je repond tout de suite à la question que vous n'aurait même pas envie de poser, je ne parle pas de plagia mais simplement de richesse d'intelligence, de connaissance, de culture, bref d'idée.

		Citation : "Lisez! Lisez! Lisez!...Ecrivez! Ecrivez! Ecrivez"

Conseils de Brigitte Niquet: Auteure.

Psychohistorien.

		Citation : Que des auteurs vendant beaucoup plus que moi soient contre me semble tout simplement obscène.

Qu'ils soeint pour ou contre ça ne va pas empêcher les bibliothèques d'éxister. S'ils ne veulent pas que leurs ouvrages y soient... c'est leur problème. Est-ce un mal dans tous les cas ? (oui, me direz-vous : la disversité est mère de culture) mais bon.

exactement, les bibiliothèques ont un rôle démocratique.

Psychohistorien.