En 2021 quel livre as-tu en main ?

Le sérum de la déesse bleue de Zelasny est dispensable.
Quelques idées notamment une allégorie de la pestilence (3eme cavalier de l'apocalypse), le personnage principal de L'ile des mort qui fait une apparition digne de Bruce Willis dans un direct to DVD, et une fin baclée, c'est ce que je retire de cette lecture.

J'aborde La tour de Babylone de Chiang.

Morgue pleine de Jean-Patrick Manchette.

C'est peut-être un Manchette mineur mais il n'empêche, la prose du bonhomme, avec son sens du rythme, de l'observation, de l'humour..., qu'est-ce que ça coule bien !

C'est vrai , Manchette ça ne donne pas de boutons .. :) ;)

"Morgue pleine" m'est en PAL. J'en attends beaucoup.
Bruss, celle-là vaut le détour. Merci pour le rire...! :-)

		Citation : C'est peut-être un Manchette mineur mais il n'empêche, la prose du bonhomme, avec son sens du rythme, de l'observation, de l'humour..., qu'est-ce que ça coule bien !

De l'aveu même de Manchette, les enquêtes de Tarpon (Morgue pleine et Que d'os) sont des parodies de Chandler, destinées à payer ses impôts.
Niveau déconne, Laissez bronzer les cadavres est lui aussi excellent.

Des parodies d'un tel niveau, j'en redemande !

Je suis curieux d'avoir ton avis sur Fatale, son roman le plus controversé, qui avait été refusé par La série noire. Il reste l'un de mes favoris, avec Le petit bleu de la côte ouest, La position du tireur couché et Nada.

Je n'ai pas lu ce roman de Manchette ; mais on dit que l'adaptation en BD (scénarisée par son fils, illustrée par Max Cabanes) lui est très fidèle et je l'ai beaucoup aimé.

Fatale. L'adaptation faite par Cabanes suit le parti-pris de Tardi de coller au roman initial. Et çà fonctionne très bien.
Au niveau de la cohabitation Manchette/BD il me reste Nada et La princesse du sang/Cabanes.

Sans oublier Griffu, la bd de Tardi scénarisée par Manchette himself.

Très bien, aussi, Griffu...

Griffu, je l'ai lu en version riquiqui dans l'édition omnibus Quarto de Gallimard consacrée à Manchette, le format rabougri de moitié en casse totalement le charme. J'attends, pour juger, de le trouver dans un format plus propice à l'apprécier même si, néanmoins, je me souviens l'avoir lu à parution (1978) en hyper-format presse quotidienne d'une revue intitulée BD Hebdo.