En 2023, lis ce que voudras

L'astre vivant - M.A Rayjean .

Fini le Hammett.
Un roman fondateur et majeur, enfin justement traduit, mais pas sans quelques défauts. Le lire permet de voir l’influence sur Manchette, notamment Fatale, truffé d’hommages à ce roman.

Je dévore Aux origines de la pop culture : Le Fleuve noir et les Presses de la Cité au coeur du transmédia à la française, 1945-1990 de Loïc Artiaga et Matthieu Letourneux.
Un travail passionnant, entre sociologie et histoire, mais totalement accessible. Plus orienté histoire de l’édition et de la culture que histoire de la littérature.

Retour à la SF avec Sans parler du chien de Connie Willis.

Un meurtre et rien d’autre de Jim Thompson, traduction intégrale de 100 mètres de silence.

La mort vient des étoiles - Richard Bessière .

Mirage pour un pantin - Pierre Courcel .

Un meurtre et rien d'autre n'usurpe pas sa réputation de roman mineur de Jim Thompson.

Je plonge dans les bouillonnantes années post-68 avec Pour tout bagage, le tout dernier Pécherot en date.
Mazette, quel écrivain !

Une desolation nommée paix de Martine . et une deuxieme purge sans surprise .
Le chevalier aux epines de Jaworski : tres bon , mais il pousse l'exercice de style moyen ageux plus loin que ses precedents opus donc ca peut desarconner . ( chouette le deuxieme tome sort le 14 , je pourrais le choper au vol ) .
Il est d'ailleurs assez amusant de constater que les deux ouvrages pouvant etre qualifiés objectivement de bavard , l'un laisse une impression de boursouflure pedante , l'autre un sense of wonder absolu !

		tj : Martine

Je suppose que tu les as lu VO ces deux premiers tomes. J'avais emprunté en bibliothèque, au bout de quelques chapitres, j'avais renoncé. Gilles Goullet n'est pas à sa première traduction. L'inadéquation vient surement de mes attentes en terme de fluidité de la narration/prose et l'écriture peu compréhensive de l'auteure de ce que j'ai lu. J'admets que les romans de SF sont souvent exigeants au démarrage, changement de paradigme... mais c'est à l'auteur de trouver un équilibre et de jeter un souffle dès les premières pages selon moi.

		BdN : J'admets que les romans de SF sont souvent exigeants au démarrage, changement de paradigme... mais c'est à l'auteur de trouver un équilibre et de jeter un souffle dès les premières pages selon moi.

Je suis bien d'accord.

Et je me souviens d'une époque pas si lointaine où j'avais l'impression que chaque roman SF "important" faisait 600/800 pages et que les critiques qui les accompagnaient comportaient systématiquement des phrases du genre "c'est ardu–un peu pénible–ça ne bouge pas beaucoup... pendant 200/300 pages mais après ça décolle".
Quand ça met autant de temps à décoller, je change de compagnie, merci bien ! ^^