En 2023, lis ce que voudras

The mechanics of wonder de Gary Westfahl. Il défend avec brio l'idée que la science fiction commence avec Gernsback, contre les "histoires" de la SF à la Aldiss, qui se donnent des ancêtres prestigieux, Mary Shelley, Cyrano de Bergerac, etc. Il raconte l'entreprise et les idées de Gernsback, consacre un chapitre à Ralph pour illustrer la conception de Gernsback, continue par l'entre Gernsback et Campbell, puis aborde Campbell C'est limpide, documenté et très agréable à lire. Il m'a complètement convaincu. J'adore ce genre d'ouvrage de référence, plus que bcp de bouquins de SF. Je continuerai par le livre de Nevala-Lee sur Astounding.

Enorme coup de coeur pour Mardi-gris, dont Manchette avait dit le plus grand bien.
Ce néo-polar remonte aux sources du genre : la tragédie grecque, Balzac et Flaubert.
On y retrouve à la fois la mécanique qui broie les personnages et la description crue de la réalité ici la France giscardienne, qui rappelle beaucoup la nôtre.

Je poursuis dans le polar avec Les effarés de Hervé Le Corre.

Bonjour à tous,

Bon, mes impressions sur deux romans que je viens de terminer.

"Le monde inverti" de Christopher Priest. J'ai bien aimé et je dois dire que je ne m'attendais pas à la fin qui est assez surprenante. Je n'avais rien lu de cet auteur mais je pense que je vais réparer cet oubli. Le bouquin date de 1974 mais ça ne se ressent pas à la lecture du roman.

"Le jeu de la possession" de John Brunner. Date de 1980 je crois. Alors là, disons que ce n'est pas la sf que j'aime. Univers trash, bien pourri et saupoudré de sexe cru par-ci par-là. Ceci dit, certains personnages sont bien trouvés (Hugo & Diana par exemple).

Et en ce moment je suis sur "Semailles humaines" de James Blish (1957).

Bonne journée à tous.

La maison de Julien Gracq, nouvelle inédite et posthume.
Sous l’Occupation, le narrateur se promène en pleine campagne, et suit un étrange chemin, qui le mène vers une maison envoûtante.
Du Priest avant l’heure, où le fantasme et le souvenir brouillent une réalité de plus en plus incertaine et onirique.
Du très grand Gracq, avec un style singulier, et une subtile montée en tension, jusqu’à la chute finale.
Soleil vert ou Jim, je vous recommande vivement de suivre ce chemin vers la maison. Je pense que vous en serez enchantés.

C'est noté !

Sang maudit de Dashiell Hammett.
Plus je lis les nouvelles traductions -enfin fidèles- de ses romans, plus je comprends l'admiration de Manchette (et son influence sur celui-ci).

C'est noté ! (Gracq)

A mountain in the sea de Nayler et From darkest skies de Peters .Deux bouquins interessants mais dont les fins m 'ont paru decevantes , pour des raisons differentes .
Le premier presente des longueurs et AMA , la fin represente le dilemne d Un auteur qui avait de bonnes idees sur le monde , les personnages , les enjeux de l 'intrigue , mais pas forcement sur le bouclage de l'histoire . Le denouement est plutot .. rapide . En meme temps , premier bouquin , donc mention plus qu'honorable !
Pour le Peters , il me semble qu,Il y a des incoherences avec certains enjeux explictés dans le roman au niveau de la fin , Ca m'a fait tiquer faudra que je relise certains passage , et que je teste la suite ( donc j 'ai suffisamment apprecié pour tenter !)
The terraformers de Newitz .Je n'arrive pas a rentrer dedans pour l 'instant , trop d'incoherences et le sense of wonder penche plutot du cote du magicien d'Oz pour l 'instant .Pause temporaire au profit du Jaworski .

Planète à vendre - Richard - Bessière .... à éviter .

		Citation : A mountain in the sea de Nayler et From darkest skies de Peters .Deux bouquins interessants mais dont les fins m 'ont paru decevantes , pour des raisons differentes . Le premier presente des longueurs et AMA , la fin represente le dilemne d Un auteur qui avait de bonnes idees sur le monde , les personnages , les enjeux de l 'intrigue , mais pas forcement sur le bouclage de l'histoire . Le denouement est plutot .. rapide . En meme temps , premier bouquin , donc mention plus qu'honorable !

C'est aussi l'avis du jury du Locus, qui lui a donné le prix du premier roman.