En avril , même au Brésil ,on aime lire.

Nous, humains et animaux : actualité de Jeremy Bentham de Tristan Garcia.
Le propos est intéressant car, s'il reconnait le rôle moteur de Bentham, il propose néanmoins de sortir de l'ornière utilitariste et juridique qui existe depuis plus de 200 ans, à laquelle se rattachent peu ou prou tous les auteurs (de Peter Singer à Tom Regan).

>Gui : Oupssss, pardon, pardon, pardon ! En plus, ta critique est bien intéressante :-).

>Le Gaidol : peux-tu développer un peu à propos du bouquin de Depotte ? J'ai l'impression d'être toujours "entre deux" avec ses romans, et j'aimerais bien en savoir plus quant à ta propre réaction.

Ça va, je te pardonne... ^^

Envoûtant parce que Depotte saisit bien cette fascination que l'on peut éprouver face au Japon et à sa mythologie. En plus, ayant vécu dans l'archipel, il fait montre de sa grande connaissance de sa civilisation.
Agaçant parce que la fin de son roman est un tantinet paresseuse, voire pesante.
J'ai beaucoup apprécié son précédent roman, un peu plus que Les Démons de Paris. Je reconnais toutefois qu'ici, le changement de cadre et de contexte est bien maîtrisé.

Fini l'aigle de sang de JC Chaumette (tres bon roman à la croisée du polar de la sf grand public sur fond de ragnarök chronique sur mon blog)

entame concerto en lingots d'os troisième tome de la série l'embaumeur auteur Claude Vasseur. Pendant la canicule de 2003 Mandoline officie en region parisienne. Ca dézingue de l'ancêtre !

Merci Le Gaidol :-). Le précédent, je ne l'ai pas lu non plus. Tu parles bien de celui sur la Commune, n'est-ce pas ?

Et je lis Flatland, de EA Abbott.

Yep !
La cité des oiseaux d'Adam Novy, fresque n'importe nawak, mais maîtrisée, avec comme accompagnement musical Emir Kusturika et le No smoking orchestra. J'ai la banane :)

Elle présentait l'atroce spectacle d'une momie parcheminée aux paupières clignantes.
Et dans sa tête explosaient continuellement tous les orages de l'univers.

Voici un petit extrait du livre de Pierre Pelot sur lequel je suis : Les pieds dans la tête.
J'ai lu qu'il s'agissait là de l'un de ses très grands romans, et je souscris.
On oublie trop souvent de rappeler que Pelot écrit aussi de splendides romans d'amour, âpres et sans espoir, comme Saison de rouille.

Les scarifié de Chinan Mieville
C'est Lacroute qui parlait d'embourbage l'autre jour. Et bien m'y voilà aussi, j'essaie , j'essaie mais j'y arrive pas.
Quelqu'un peut-il me donner un coup de fouet, une bonne raison de continuer ?

Je me souviens avoir eu du mal aussi, au début, mais je suis bien contente d'avoir persisté car la suite est un feu d'artifice d'inventions. Je ne sais pas où tu en es, mais pour moi c'est devenu intéressant après l'arrivée à Armada. As-tu consulté la critique de K2R2, ici http://www.culture-sf.com/Les-Scarifies-China-Mieville-cf-282 ?